7200 friches répertoriées et caractérisées

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7200 friches répertoriées

La dernière mise à jour de l’application Cartofriches du Cerema recense plus de 7200 friches contre tout juste 1200 il y a près de deux ans. Objectif de l’outil : localiser et caractériser les sites pour les réutiliser et ainsi réduire l’artificialisation des sols. 
 

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Cartofriches est une application développée par le Cerema pour recenser les différentes friches existantes (industrielles, commerciales, d’habitat…). Mise en ligne par le Cerema à la demande du ministère de la Transition écologique, en juillet 2020, elle aide les collectivités et les porteurs de projets à localiser et caractériser les friches pour les réutiliser et ainsi réduire l’artificialisation des sols. Plus de 7200 sites y sont désormais recensés à partir de différentes sources, et chacun peut contribuer à alimenter la base de données. Selon la dernière mise à jour des données de Cartofriches, réalisée par le Cerema, 3000 nouveaux sites ont été intégrés dans la base de données. 
L'application a vocation à être mise à jour régulièrement en intégrant des données remontées par les observatoires locaux. Objectif : disposer d’une base de données « friches » homogène au niveau national. De nouveaux observatoires locaux y ont été intégrés, de même que les sites candidats aux appels à projets régionaux du fonds friches. Toutes les données sont ouvertes et disponibles en téléchargement sur data.gouv.fr
 
Inventaires et observatoires locaux
L’outil Cartofriches est alimenté par des données nationales permettant un pré-recensement de sites potentiellement en friche, mais aussi et surtout par la connaissance locale (inventaires et observatoires locaux, études, remontées d'information des acteurs locaux…). La version beta mise en ligne en juillet 2020 utilisait comme point de départ des données issues de BASIAS (base de données des anciens sites industriels et activités de services) et BASOL (une base de données sur les sites et sols potentiellement pollués appelant une action des pouvoirs publics) ainsi que de trois observatoires locaux (ceux des Directions départementales des territoires de la Marne et des Ardennes, et celui de l'Agence de développement et d'urbanisme du Grand Amiénois). Le Cerema a sollicité des retours d'expériences des utilisateurs pour améliorer la qualité des données, intégrer de nouvelles données, améliorer l'ergonomie et les fonctionnalités... 

Mise à jour complète
La dernière mise à jour intègre des données provenant d’autres sources : observatoire des friches de l’agglomération du Grand Angoulême, le repérage de friches pouvant accueillir du photovoltaïque (études réalisées par le ministère de la Transition écologique et l’Ademe), des repérages locaux réalisés par le Cerema, les lauréats des sites candidats au 2ème appel à projet du fonds friches. La mise à jour prend aussi en compte les retours divers des utilisateurs, que ce soit pour signaler un site déjà requalifié ou pour signaler de nouvelles friches.
 
Etoffer et mettre à jour la base de données
Les friches apparaissent en fonction du choix de la source de données ou de leur localisation, soit directement via la cartographie soit en entrant une adresse ou une ville pour faire apparaître les friches les plus proches. Pour chaque site, une fiche présente la surface, la localisation, les informations sur les propriétaires actuel et précédent, les références cadastrales, le bâti, le contexte urbain et les caractéristiques du sol. 
Le Cerema a également développé des interfaces ergonomiques permettant d’étoffer ou de mettre à jour la base de données. Un formulaire en ligne est disponible pour les acteurs qui souhaitent intégrer un ou deux sites. Toutes les informations pour alimenter Cartofriches sont disponibles sur le portail de l’artificialisation des sols, dispositif partenarial dont le le Cerema fait partie. A partir des données de Cartofriches, il est possible de développer des outils de conseil et d’accompagnement des collectivités et des porteurs de projets dans leurs démarches de réutilisation de friches.
 

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