Campagne coup de poing contre les agressions d'agents à Nîmes

Grosse Pu…nition ! Enc…ore une fois ! Lassée des coups de sang subis par ses agents, Nîmes est passée à l’opération coup de poing. « Avec les mois Covid qui ont durement éprouvé la patience de chacun, les agressions verbales et physiques avaient connu une explosion, jusqu’à 260 cas recensés en 2021, soit le quintuple de l’année précédente », expose le directeur de la communication de la ville, Cyril Morteveille. Une photo rejetée, un dossier incomplet refusé, une date de mariage déjà réservée… « Tout était devenu prétexte à l’incivilité avec, certes, en ligne de mire, les 92 agents de la direction population et citoyenneté, mais aussi – hélas - les services de l’éducation, les espaces verts ou l’urbanisme. Il fallait sortir du constat et de la résignation », poursuit-il.

Outre des dépôts de plaintes désormais systématiques – 15 dossiers et 10 mains courantes déposés en quatre mois – une campagne de communication a été lancée, qui ne mâche pas ses mots. Affiches, annonces presse et chevalets posés aux côtés de chaque agent d’accueil déclinent en quatre visuels un message volontairement impactant qui joue sur le début d’une insulte. Et ça fonctionne : « les agents se sentent davantage soutenus et les bornes sont moins souvent dépassées », assure Cyril Morteveille. À noter qu’en parallèle, tous les agents en lien avec le public recevront cette année une formation sur la gestion des incivilités, en plus de celle sur le stress déjà dispensée.