CDG 76 : un service de médecine préventive pour la FPT et l'État

Julie Desbiolles
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Service de prévention du CDG 76

Le service de prévention du centre de gestion reçoit désormais 1000 agents de l'État issus de sept directions différentes, tous basés en Seine-Maritime. 

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Depuis l'été dernier, le service de médecine préventive du centre de gestion de la Seine-Maritime (CDG 76) reçoit des petits nouveaux : 1000 agents de l'État sont venus s'ajouter aux 30 000 territoriaux déjà suivis. Une mutualisation déclenchée par plusieurs facteurs : un secrétariat général aux affaires régionales (SGAR) qui peinait à constituer un service de médecine préventive pour ses agents de Seine-Maritime, un service en léger sous-régime au CDG 76, et la loi « TFP » du 6 août 2019 qui l’a rendu possible. Ces nouveaux venus sont reçus sous les mêmes conditions tarifaires que les territoriaux. Pour autant, leur intégration demande une certaine adaptation : « Les législations sont différentes : les territoriaux sont astreints à une visite tous les deux ans, tandis qu'elle a lieu tous les cinq ans pour les agents de l'État. Notre service de médecine préventive doit modifier sa rythmique, son organisation », explique ainsi Antoine Ameline, DGS du CDG 76. 

Changement pour les médecins

C'est aussi le quotidien des neuf médecins du service qui change : « Dans la territoriale, 60% des métiers sont très techniques et de proximité : agents des écoles, de la collecte des déchets... Les métiers des agents de l'État sont différents. Nous découvrons par exemple les fonctions de contrôle d'autres services, avec des équipements de protection particuliers et des contraintes physiques voire psychologiques. Il faut s’approprier ces nouveaux métiers », détaille Isabelle Carpentier, responsable du pôle Santé prévention. Elle évoque aussi des environnements de travail jusque-là totalement inconnus du CDG 76, comme ces agents de la Direction départementale des territoires et de la mer, qui travaillent sur des bateaux... Les médecins accueillent néanmoins ces nouveaux défis positivement : « Cette mutualisation élargit leur champ de compétences ; or, cette diversité, c'est le coeur de ce qu'ils cherchent chez nous, ça les intéresse », rapporte Isabelle Carpentier. 

Opération positive

Pour le moment, 200 agents des 1000 concernés ont été vus individuellement, et les visites sur site devraient démarrer début 2022. Le service se met donc doucement en place, mais pour Isabelle Carpentier, l'opération est déjà positive : « Il y a une telle tension sur les métiers de la prévention et particulièrement sur les profils de médecins qu'il serait incongru de ne pas proposer nos places supplémentaires. Nous sommes convaincus que l'avenir est dans la mutualisation ! »

Julie Desbiolles
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