50 premières villes sélectionnées pour accueillir un service de la DGFiP

Philippe Pottiée-Sperry
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Gérald Darmanin ministre de l’Action et des Comptes publics, et Olivier Dussopt, son secrétaire d’Etat, ont présidé le 29 janvier le comité de sélection des collectivités qui accueilleront des services des finances publiques actuellement localisés dans les grandes métropoles. A l’issue de cette réunion, une première liste de 50 villes a été retenue.

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Un appel à candidatures avait été lancé mi-octobre auprès des collectivités souhaitant accueillir des services de la Direction générale des finances publiques (DGFiP) actuellement situés en Île-de-France et dans les grandes métropoles. Pas moins de 408 villes de 84 départements ont répondu à cet appel.

L’examen des dossiers a été confié à un comité interministériel avec la participation des organisations syndicales. Réuni à trois reprises, il a analysé les dossiers sur la base de critères portant à la fois sur la situation sociale et économique du territoire, son attractivité, la qualité des solutions immobilières proposées et enfin les conditions d'accueil des agents des finances publiques. Le comité de sélection a également examiné ces candidatures en prenant en compte l'équilibre du territoire et les effectifs de la DGFiP.

Seconde vague présentée au printemps

Après la première liste de villes retenues, d’autres seront sélectionnées au printemps pour une seconde vague de déconcentration. En pratique, les opérations de localisation en région commenceront en 2021. Les services administratifs concernés seront en charge de missions de gestion. La nature exacte des services concernés de la DGFiP, leur dimensionnement et le calendrier détaillé des opérations seront précisés dans un second temps en fonction de l’avancée des concertations avec les représentants du personnel. Ces opérations feront l’objet d’un accompagnement RH se voulant « exemplaire afin de tenir compte des attentes des agents volontaires concernés ».

Satisfaction de l’APVF

Sur les 50 premières villes sélectionnées, près d’une vingtaine sont des petites villes. Première association d’élus à réagir, l’Association des petites villes de France (APVF) a affirmé « apprécier ce geste de l’Etat qui va dans le bon sens ». Et d’appeler le gouvernement « à amplifier ce mouvement dans les mois qui viennent. De nombreuses petites villes, outre la qualité de vie, sont en situation de proposer des solutions immobilières satisfaisantes et de bonnes conditions d’accueil aux agents des finances publiques ».Malgré ces bonnes nouvelles, l’APVF reste néanmoins prudente en réitérant « ses inquiétudes et sa vigilance sur la poursuite du mouvement de fermetures dans certaines zones, dont certaines ont été déjà durement impactées par les fermetures d’autres services publics ». L’association rappelle à cet effet la promesse gouvernementale de ne pas effectuer de nouvelles fermetures sans l’accord des élus locaux.P.P.-S.
Philippe Pottiée-Sperry
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