François de Rugy plaide pour une meilleure prévention des risques naturels

Philippe Pottiée-Sperry
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Lors des 4èmes Assises nationales des risques naturels, qui se sont tenues à Montpellier le 25 mars, François de Rugy, ministre de la Transition écologique et solidaire, a insisté sur la mobilisation nécessaire des différents acteurs pour réduire l'impact des catastrophes naturelles.

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Aujourd’hui, 17 millions de Français résident en zone inondable. Près de 11 000 communes sont couvertes par un plan de prévention des risques. 850 M€ d’indemnisations sont versés chaque année par le régime catastrophes naturelles.

Renforcer les politiques de prévention

Pour faire face à ces risques, François de Rugy a annoncé plusieurs mesures visant à renforcer les politiques de prévention des risques et l’accompagnement des démarches des collectivités. « J’ai besoin de vous pour remplir ces objectifs et conduire ces chantiers importants dans les prochains mois, a-t-il déclaré. Pour agir plus efficacement, nous devons agir collectivement. »Il a promis que la réalisation des programmes d’actions pour la prévention des inondations (PAPI), portés par les collectivités pour réduire la vulnérabilité de leur territoire, sera « simplifiée et accélérée ». Pour cela, une mission est lancée et devra présenter des propositions à l’automne prochain. Par ailleurs, la réalisation des plans de prévention des risques d’inondations « sera facilitée grâce à la sortie prochaine d’un décret qui clarifie les règles applicables à ces plans ».

Mesures déjà engagées

François de Rugy a également tenu à souligner des mesures déjà engagées comme le renforcement du soutien apporté par le Fonds Barnier aux travaux de prévention des risques, qui a été voté dans la loi de finances pour 2019. Concrètement, le taux de soutien apporté par ce fonds aux travaux de réduction de la vulnérabilité des habitations est passé de 40% à 80%. Par ailleurs, le ministre de la Transition écologique a insisté sur « l’importance de stabiliser, suite aux assouplissements introduits fin 2017 par la loi Fesneau, le cadre réglementaire de la compétence « Gestion des milieux aquatiques et prévention des inondations » confiée aux collectivités ». Sur ce sujet, l’AMF continue de demander un retour sur les nouvelles dispositions, notamment dans le cadre de ses propositions déposées à l’occasion du grand débat national.
P.P.-S.
Philippe Pottiée-Sperry
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