Métropole de Lyon : une SPL gère toutes les offres de mobilité
La Société publique lyonnaise de mobilités agit sur le stationnement, les transports, la voirie et les espaces publics. Objectif : assurer un développement plus agile de l'offre de service.
des missions liées à la mobilité, à une nouvelle structure ayant le statut de société publique locale (SPL). Dans la foulée, la Société publique lyonnaise de mobilités (SPLM) a été fondée le 14 septembre 2022 pour agir dans le domaine du stationnement, de la mobilité, des transports, de la voirie et des espaces publics.
L'un des objectifs est de récupérer la gestion directe des 15 parcs métropolitains de stationnement dont les DSP arrivent à échéance fin 2023. Et de réunir au sein d'une même entité l'exploitation et le développement des parkings relais, des aires de covoiturage, du stationnement payant dans les rues de Lyon, du stationnement sécurisé pour les vélos ou encore d'un service d’autopartage.
Capital social de 1,4 M€
« La SPL permettra d'assurer un développement plus agile de l'offre de service. Exemple, développer le service de conseil en mobilité avec la mise en place [le 5 septembre 2022] de l'agence des mobilités », a indiqué le vice-président de la métropole, Fabien Bagnon, lors de son élection en tant que PDG de la nouvelle structure. Et pourquoi pas, à terme, rassembler les différentes offres en un abonnement unique et verdir ainsi les déplacements. La SPLM peut agir pour le compte exclusif de ses membres actionnaires et dans leur périmètre géographique. Mi-mars, ils étaient trois, pour un capital social de 1,4 M€ : la métropole à 70%, la ville à 10% et 20% pour le Sytral mobilités, l'autorité organisatrice des mobilités des territoires lyonnais.
Pas de mise en concurrence
Une répartition que regrette Marc Grivel, président du groupe d'opposition Synergies au conseil de la métropole de Lyon. « J'avais demandé pourquoi ne pas inclure dès la création, des villes comme Vénissieux, Vaulx-en-Velin ou Caluire, très concernées par ces problématiques. On m'a répondu que cela se ferait dans un deuxième temps », explique-t-il. Autre grief, une gouvernance verticale dont les représentants sont tous issus de la majorité écologiste.
« Peut-être que cela permet de perdre moins de temps, mais c'est se priver de l'opposition qui peut faire valoir des besoins très différents de ceux de la ville-centre », déplore Marc Grivel, qui rappelle que les réponses en termes de transports en commun sont en retard pour les communes de première et seconde périphérie. Mais l'un des avantages de la SPLM est son statut : considérées comme des opérateurs internes, les SPL n'ont pas à être mises en concurrence par leurs actionnaires publics.