Marche : cinq territoires récompensés pour leurs espaces publics exemplaires

La marche gagne du terrain dans les politiques publiques locales. Dans le cadre du programme ID-Marche, premier dispositif national dédié au développement de la mobilité piétonne, le ministère chargé des Transports a lancé le concours « Espaces publics exemplaires pour la marche ». Objectif : mettre en lumière des initiatives locales ambitieuses qui redonnent toute leur place aux piétons, tout en apaisant les espaces urbains et en renforçant le lien social.
Pour cette deuxième édition, cinq lauréats ont été retenus. Ils recevront un accompagnement technique du Cerema ainsi qu’un financement d’environ 100 000 euros chacun.

Des communes rurales aux métropoles

Les projets sélectionnés témoignent de la diversité des contextes et des solutions.
•    Cologne (Gers, 1 000 habitants) : la requalification de la Place des Pyrénées s’inscrit dans un vaste projet d’apaisement autour de la bastide, avec moins de place pour la voiture et plus d’espaces végétalisés et récréatifs.
•    Saint-Sauveur-Villages (Manche, 3 300 habitants) : l’aménagement vise à sécuriser et rétablir la continuité piétonne entre le bourg et la zone scolaire, aujourd’hui pensée pour la voiture.
•    Le Bourget-du-Lac (Savoie, 5 400 habitants) : autour de l’école de la Serraz, la circulation est repensée avec la participation des habitants et des parents d’élèves, pour aller jusqu’à la piétonnisation complète du chemin d’accès.
•    Bordeaux Métropole, à Pessac (Gironde, 70 000 habitants) : la requalification autour de l’arrêt de tramway « Doyen Brus » vise à améliorer la sécurité et l’appropriation des lieux grâce à la piétonnisation, des espaces de loisirs et un éclairage renforcé.
•    Clermont Auvergne Métropole (Puy-de-Dôme, 150 000 habitants) : la piétonnisation quasi-intégrale des places Delille et Salford, accompagnée d’une large concertation, met l’accent sur la végétalisation et l’inclusion des publics précaires.

Une dynamique nationale

Au-delà de ces cinq projets, le concours ambitionne de diffuser les bonnes pratiques et d’ancrer durablement la marche dans les politiques locales. La marche, rappelle le ministère, constitue une mobilité à part entière, bénéfique pour la santé, l’environnement et la qualité de vie dans les villes comme dans les villages.