Avec ses « Boîtes Papillons », Puteaux brise le silence du harcèlement scolaire

Danièle Licata
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Les boîtes Papillons ont été installées dans les dix écoles élémentaires de la ville ainsi que dans deux accueils de loisirs

Dans les écoles de Puteaux (92), un nouvel outil discret mais puissant vient d’être installé pour lutter contre le harcèlement scolaire et les violences faites aux enfants. Depuis janvier, les "Boîtes papillons" permettent aux élèves d’écrire ce qu’ils n’osent pas dire. Une initiative portée par la mairie et l’association Les Papillons, qui parie sur l’écrit pour libérer la parole.

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" Si tu ne peux pas le dire, écris-le. " Ce message simple et percutant est le moteur des Boîtes papillons, un dispositif imaginé en 2018 par l’association Les Papillons. L’idée ? Offrir aux enfants un moyen anonyme et accessible de signaler les violences qu’ils subissent ou dont ils sont témoins. À Puteaux, c’est sous l’impulsion de la maire Joëlle Ceccaldi-Raynaud que ces boîtes ont été installées en janvier 2025 dans les 10 écoles élémentaires de la ville ainsi que dans deux accueils de loisirs. " Nous ne voulons plus que le harcèlement et la violence brisent des enfances ", a-t-elle insisté en s’adressant aux élèves lors de l’inauguration de la dernière boîte, le 27 janvier à l’école Jean de La Fontaine.

Un dispositif ancré dans le quotidien des élèves

L’intérêt de ces boîtes repose sur leur accessibilité : elles sont présentes dans chaque établissement scolaire, et " l’écrit permet d’exprimer ce qui est trop dur à dire ", explique Amandine Boulay, responsable des relations partenaires pour l’association Les Papillons. Un mot glissé discrètement dans une boîte peut être le premier pas vers une prise en charge. Mais pour que cette démarche fonctionne, il faut que les élèves sachent qu’ils peuvent s’en saisir. "  ", a lancé Joëlle Ceccaldi-Raynaud aux enfants présents. Et d'ajouter : " expliquez à vos amis que personne ne doit rester seul face à un problème."

Accompagner et sensibiliser
Avec la mise en place de ces boîtes, l’enjeu est désormais d’éduquer et d’accompagner. La Maison du Droit et de la Famille (MDDF) se charge ainsi de former les directeurs d’établissement et d’organiser des actions de sensibilisation auprès des élèves.

 

Danièle Licata
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