Région Grand Est : « des solutions concrètes » pour les entreprises

Philippe Pottiée-Sperry
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« Parce que la santé économique des entreprises du Grand Est est au cœur des préoccupations de la région, nous avons décidé de mettre en place des dispositifs d’accompagnement qui leur permettront de faire face à la crise actuelle et de construire l’avenir ».

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Tel est le message de Jean Rottner, le président de la région Grand Est, avec pour objectif de leur apporter des solutions rapides et concrètes.

En étroite relation avec l’État et les partenaires concernés (BPI France, agences de développement économiques), la région propose ainsi un ensemble de dispositifs pour accompagner les entreprises impactées. Tout d’abord « un prêt rebond », à effet immédiat, pour soutenir les entreprises en difficultés conjoncturelles liées à une baisse d’activité ou à une perte de chiffre d’affaires (rupture de la chaîne d’approvisionnement, diminution d’activité, annulation d’événement, etc.) et leur permettre de contribuer au maintien de leur trésorerie pendant la période de crise. La région mobilise ici dans un premier temps 25 M€.

Un « Pacte de relocalisation »

Autre mesure : un « Pacte de relocalisation » pour encourager, aider et accompagner les entreprises qui souhaitent rapatrier une partie de leur chaîne d’approvisionnement en région, en France ou en Europe plutôt qu’en Asie. Cette mesure veut réduire la vulnérabilité des entreprises dont la chaîne d’approvisionnement dépend en partie de fournisseurs asiatiques, tout en réduisant leur impact carbone. Ce pacte se traduira, dès le mois avril, par un accompagnement via les agences de développement économique du territoire et des prestataires externes (aide à l’analyse des enjeux, à l’identification des fournisseurs potentiels et aux modalités de validation de ces fournisseurs). Il apportera aussi un financement pour aider ces entreprises à absorber les coûts liés à cette opération de relocalisation.

En complément de ces aides, la cellule régionale mise en place par l’État, permettra de mobiliser son soutien pour les demandes d’activités partielles (7,23€ à 7,74€ par heure chômée pris en charge par l’Etat et l’Unedic), l’étalement des dettes fiscales et sociales, ainsi que des garanties bancaires jusqu’à 90% (au lieu de 40%) accordées par BPI France et abondées par la région.

Philippe Pottiée-Sperry
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