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Haute-Corrèze Communauté : une anthropologue à l’écoute des agents

Estelle Mallet-Chevassu
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Haute-Corrèze Communauté : une anthropologue à l’écoute des agents

L’initiative originale a permis de créer ou recréer du lien entre les agents en charge de la gestion des déchets qui se croisent peu et se sentent parfois éloignés du service.

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La démarche est inédite ! En décembre dernier, les agents de collecte des déchets, chauffeurs et ripeurs, et les agents de déchèterie de Haute-Corrèze Communauté (Corrèze et Creuse), soit 50 agents, participaient à une action de travail avec une anthropologue. « Nous avons fait le pari de l’intelligence collective en associant les agents, explique Célia Escurat, la DGS. C’est un service assez conséquent et en pleine réorganisation. Nous avions besoin de la partager avec eux et d’avoir leur retour. Faire appel à Stéphanie Douillard, anthropologue, a été comme une évidence ».

Améliorer leur bien-être
L’action s’est déroulée sur trois demi-journées pour que tous puissent y participer, malgré leurs horaires décalés. « Ce qui a permis de créer ou recréer du lien entre des agents qui ne se croisent pas forcément et qui peuvent se sentir éloignés du service », confie Guillaume Bellessort, chef du service Pôle technique. Lui-même a participé aux trois sessions. Et de poursuivre :« L’objectif était de les amener à travailler sur des propositions opérationnelles afin qu’ils se sentent mieux dans leur quotidien et pour améliorer leur bien-être au travail, et donc de libérer la parole ».

Première action déployée
Maxime Lepelletier, chauffeur, n’y voit que du positif. « Nous nous sommes sentis en confiance avec Stéphanie. Nous avons pu parler de tous les sujets, plus ou moins piquants, et le dire avec nos mots sans être jugés. La restitution le reflète bien ». Ce qui a frappé la DGS dans ce qui est ressorti, c’est la notion de solidarité exprimée (partage des tâches, apprendre à se soutenir, faire tourner les équipes...) et les attentes fortes sur le relationnel avec les élus. 
« Nous avons besoin d’échanger avec eux sur les difficultés rencontrées dans nos tournées par exemple, confirme Maxime Lepelletier, mais aussi avec les citoyens sur la réalité de notre métier ». Message reçu puisque des groupes de travail avec les usagers et les élus locaux vont être mis en place dans les prochaines semaines.

Estelle Mallet-Chevassu
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