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La Rochelle veut communiquer sans polluer

Julie Desbiolles
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La Rochelle veut communiquer sans polluer

La charte de la communication éco-responsable a été conçue avec tous les agents concernés. Certaines sont évidentes et peu contraignantes mais d'autres requièrent un vrai changement dans les pratiques professionnelles.

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À La Rochelle (17), la sobriété est partout. Labellisée numérique responsable, engagée dans une démarche Territoire zéro carbone, la ville s'est aussi dotée en 2021 d'une charte de la communication éco-responsable. En 16 pages, le document liste des pratiques que les agents devraient adopter pour limiter l'impact carbone des activités de communication, relations publiques, événementiel, et imprimerie. 
Certaines sont évidentes et peu contraignantes – par exemple, bannir les nappes en papier des réceptions – mais d'autres requièrent un vrai changement dans les pratiques professionnelles. Il est ainsi proposé au service communication d'utiliser certaines typographies et formats pour de limiter la consommation de papier et d'encre.

Co-construction avec les agents concernés
La charte a été coconstruite par les agents des services concernés, avec l'appui de deux intervenants, l'un venu du service Développement durable, l'autre travaillant sur le projet Territoire zéro carbone. Ils ont noté les actions possibles, puis les ont priorisées en fonction de leur facilité de mise en œuvre et leur impact. 
Une démarche collective qui, pour Judith Provencher, directrice Communication, relations publiques, événementiel et imprimerie de La Rochelle, est indispensable pour accompagner les résistances : « Les personnes les plus à même d’être force de proposition sur un métier sont celles qui l'exercent. On ne peut pas imposer des pratiques de manière descendante ».

Comprendre l'impact carbone
Entre 2013 et 2021, la consommation de papier a baissé (de 34 à 21 tonnes par an) ainsi que le nombre d'impressions. Un bilan plus détaillé est en cours. La charte devrait évoluer avec l'intégration de nouvelles pratiques et d'un calcul plus précis de l'impact carbone de chacune d’entre elles. Car « pour lever les freins au passage à l'action, il faut que les agents comprennent l'impact de leurs efforts », conclut Judith Provencher.

Julie Desbiolles
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