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Les agents publics ont retrouvé la forme grâce à une bonne hygiène de vie

Danièle Licata
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La santé physique et mentale des agents des ministères de l’Intérieur, de la Justice et des collectivités territoriales, s’améliore grâce à une bonne hygiène de vie

L’Edition 2023 du Baromètre Santé & Prévention du Groupe INTÉRIALE annonce une amélioration de la santé des agents de la fonction publique mais une exposition toujours plus forte aux agressions verbales et/ou physiques au travail.

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 « La santé physique et mentale des agents des ministères de l’Intérieur, de la Justice et des collectivités territoriales, s’améliore grâce à une bonne hygiène de vie, après une année 2022 marquée par la crise sanitaire qui les a mis sous tension » c’est ce que révèle l’édition 2023 du Baromètre Santé & Prévention du Groupe INTÉRIALE réalisé en partenariat avec l’Institut CSA.

En effet, 85 % des agents interrogés ont le sentiment de prendre soin de leur santé, soit davantage que la moyenne observée pour la population française en général. La grande majorité déclare ainsi avoir une alimentation équilibrée (83 %), 44 % des agents pratiquent une activité physique élevée et 89 % réalisent une activité d’intensité faible (au moins une fois par semaine). Dans le top 3 des raisons qui les poussent à pratiquer une activité physique, « préserver sa santé » arrive en première position, suivie de « se sentir bien dans sa vie/épanoui(e)/heureux(se), puis de « se défouler ».

Des conséquences positives sur la santé mentale
La santé mentale des agents est également en amélioration avec une part des agents en situation de mal-être qui diminue fortement par rapport à 2022 (- 7 points). Ils se sentent également plus entourés qu’en 2022. Cela s’illustre par des symptômes dépressifs moindres (vs 2022 et vs la population française) et par une diminution des pensées suicidaires (- 5 points). Diminution également de prise de médicaments, sur prescription ou en automédication (- 5 points). Cette meilleure santé mentale impacte la qualité de leur sommeil, déterminant clé en termes de santé : 63 % des agents sont satisfaits de leur sommeil (+ 10 points) et prennent moins de somnifères (- 3 points).

Un rapport au travail qui s’améliore pour l’ensemble des agentsEn cohérence avec une meilleure perception de leur santé mentale, les agents se déclarent cette année plus satisfaits de leurs conditions de travail. 75 % se disent satisfaits tout particulièrement en termes d’équilibre vie professionnelle/ vie privée. 90 % des agents se disent satisfaits d’exercer une mission de service public et ont un sentiment d’utilité. 59 % des agents sont satisfaits de la reconnaissance de leur travail par leur hiérarchie (+ 8 points). Une majorité de 55 % des agents déclarent aussi être satisfaits de la possibilité d'évolution professionnelle (+ 7 points).

Les agressions verbales et physiques… une ombre au tableau
26 % des agents publics déclarent avoir été victimes d’agressions dont 24 % de nature verbale et 8 % déplorent une agressivité physique soit des agressions 60% plus fréquentes que pour la population française. 20 % des agents publics ont vécu une situation inhabituelle et traumatisante dans le cadre de leur travail (agression, scène violente, drame…), contre 12 % pour les Français en général. 23 % d’entre eux ont eu besoin d’un accompagnement psychologique.

Des agents intéressés par des actions de prévention

77 % des agents actifs interrogés sont très intéressés par les ateliers de prévention (gestion du stress, troubles du sommeil, alimentation) et montrent un intérêt marqué pour des ateliers autour des troubles musculosquelettiques (TMS), de prévention du mal-être et du burn-out. La qualité de vie au travail est également un sujet qui les inciterait à participer aux actions de prévention.

 

Danièle Licata
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