ACTEE+ : 155 millions d’euros engagés pour la rénovation énergétique des collectivités

Lors du cinquième et dernier appel à projets, 180 dossiers ont été soumis pour un total de 27,8 millions d’euros d’aides sollicitées. En raison d'une enveloppe financière contrainte, seuls 122 projets ont été retenus, représentant 18,4 millions d’euros d'aides et 79 nouveaux postes d’économes de flux.
ACTEE a donné la priorité aux projets immédiatement opérationnels et stratégiques pour les mandats municipaux à venir, dans un contexte où les élections de 2026 approchent à grands pas.

Un programme plébiscité par les collectivités

Depuis 2019, près de 20 % des collectivités françaises ont bénéficié d'un soutien ACTEE. « La mobilisation rapide des fonds montre l'engagement important des élus locaux dans la maîtrise énergétique de leur patrimoine », souligne Guillaume Perrin, directeur du programme ACTEE.
Le succès d’ACTEE+ ouvre des perspectives pour une prolongation du dispositif, d'autant plus importante dans le contexte actuel de transition énergétique.

Pour rappel 

Porté par la FNCCR, le programme ACTEE accompagne les collectivités dans la rénovation énergétique de leurs bâtiments publics et la substitution des énergies fossiles. Il finance des audits, des outils innovants, et surtout les postes d’économes de flux qui accompagnent les projets de rénovation, sans financer directement les travaux. Doté d’un budget de 220 millions d’euros, ACTEE vise à initier des actions dans 50 % des communes françaises.Le programme ACTEE+, troisième phase de l’Action des Collectivités Territoriales pour l’Efficacité Énergétique, arrive à son terme après avoir entièrement mobilisé ses crédits dédiés au financement direct des collectivités. En 18 mois, cinq appels à projets du fonds CHÊNE ont permis d'attribuer 155 millions d’euros à 440 projets et de financer 600 postes d’économes de flux.
Le programme finance des audits, études de maîtrise d’œuvre, outils de suivi énergétique et création de postes spécialisés, avec des taux de subvention pouvant atteindre 80 % pour certains projets prioritaires, notamment en milieu rural ou dans les bâtiments scolaires.