Châlons-en-Champagne prépare son réseau de chaleur locale

Philippe Pottiée-Sperry
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Chalons en Champagne réseau de chaleur urbain

Opérationnel en 2024, le réseau de chaleur urbain alimentera les habitants en énergie d’origine renouvelable et locale. La chaleur distribuée sera issue à 70 % de la valorisation de déchets ménagers. 

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En décembre dernier, la première pierre de la chaufferie principale du réseau de chaleur urbain de Châlons-en-Champagne a été posée. Opérationnel en 2024, il alimentera les habitants en énergie d’origine renouvelable et locale. Démarrés l’été dernier, les travaux du réseau se poursuivent avec la construction d’une chaufferie gaz. Equipée de trois chaudières (puissance de 30MW), elle complètera en appoint l’énergie de récupération issue de l’usine de valorisation énergétique et garantira la continuité du service en cas de problème. La chaleur distribuée sera issue à 70 % de la valorisation de déchets ménagers. 10 000 équivalents logements auront accès à cette énergie de récupération, compétitive et produite localement. Long de 34 km, le réseau de chaleur desservira l’ensemble des quartiers de la ville, soit 103 GWh par an.

Ville « zéro carbone »

Pour mener ce vaste chantier (budget de 44,5 M€), Engie Solutions et la SCE (société champenoise d’énergie) ont créé la société de projet Cloé. Le réseau de chaleur proposera deux offres de souscription, dont une 100 % décarbonée, garantie par des certificats d’origine. Les abonnés pourront compléter les 70 % d’énergie de récupération par 30 % de biométhane agricole (biogaz). Châlons-en-Champagne veut devenir une ville « zéro carbone » avec le développement des énergies renouvelables mais aussi la plantation de 26 000 arbres.

Philippe Pottiée-Sperry
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