Montreuil : une maison de santé avec 50 praticiens

Philippe Pottiée-Sperry
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Montreuil : une maison de santé avec 50 praticiens

Initiative privée portée par trois jeunes médecins, ayant bénéficié du soutien de la ville, Cap Horn Santé vise à offrir une prise en charge globale des patients et à décharger les hôpitaux des soins ambulatoires.

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Dans le département de la Seine-Saint Denis, classé « désert médical avancé » à 98,2 %, l’ouverture à Montreuil, en novembre dernier, d’une des plus grandes maisons de santé pluriprofessionnelles (MSP) en France constitue une très bonne nouvelle. Ses objectifs : offrir une prise en charge globale et décharger les hôpitaux des soins ambulatoires. 

Locaux de 3500 m²
Cinquante praticiens, médecins et paramédicaux, sont installés sur 3500 m² dans un immeuble privé, jusqu’alors occupé par la ville, entièrement rénovés et disposant d'un plateau technique de 700 m². Le lieu propose des consultations urgentes pour les soins primaires et la petite chirurgie et dispose d'un service de consultation sans rendez-vous du lundi au samedi. 
Il permet des soins en ambulatoire répartis sur cinq niveaux, de la médecine générale à la chirurgie en passant par de nombreuses spécialités. Le plateau technique comprend un laboratoire d'analyse médicale et des appareils de radiologie dont un scanner et une IRM.

Consultations spécialisées
A terme, Cap Horn Santé disposera de 26 boxes de consultations spécialisées comprenant plusieurs pôles (médecine générale, gynécologie, pédiatrie), des sages-femmes, des spécialistes (cardiologie, orthopédie, endocrinologie, oncologie…) et prochainement un pôle dentaire, un plateau ophtalmologique… S’y ajoute une offre paramédicale (kiné, ostéopathie, psychologue). Les soins primaires s'exercent en secteur 1 (tarifs conventionnés) et les spécialistes limitent les dépassements d'honoraires. 

Coopération médicale renforcée
La MSP permet une coopération médicale renforcée avec le CHI, le et CHU d'Avicennes et les centres municipaux de santé de Montreuil. La ville a soutenu cette initiative privée portée par une équipe de trois jeunes médecins. Son coût s’élève à 20 M€ avec des aides de l’Agence régionale de santé (ARS) et de la région Ile-de-France.

Philippe Pottiée-Sperry
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