Le Défenseur des droits dénonce la défaillance du forfait de post stationnement
La réforme du stationnement payant, issue de la loi Maptam du 27 janvier 2014, prévoit la dépénalisation et la décentralisation du stationnement payant sur voirie.
Depuis son entrée en vigueur, le 1er janvier 2018, les collectivités sont compétentes pour gérer le stationnement payant sur voirie. Désormais, en l’absence ou en cas d’insuffisance de paiement, l’usager doit s’acquitter d’un forfait de post-stationnement (FPS) et non plus d’une amende contraventionnelle. Sa contestation doit se faire devant la collectivité par la voie d’un recours administratif préalable obligatoire (RAPO), puis en cas de refus devant la juridiction administrative spéciale « commission du contentieux du stationnement payant (CCSP) ».
564 communes ou intercommunalités ont opté pour la mise en place de cette réforme. Les autres communes ont soit maintenu la gratuité du stationnement, soit abandonné le stationnement payant en faveur de la gratuité ou de la mise en place de zones bleues.
Défaillances récurrentes du dispositif
Faciliter la contestation du FPS
20 recommandations
Un guichet physique pour informer les usagers
Une étude du Cerema et du Gart
L’étude annonce également un taux de recours administratifs (RAPO) en moyenne de 3,3 % des FPS émis. Plus de la moitié de ces recours sont acceptés. À noter que le taux de RAPO est en moyenne moins élevé dans les villes où la surveillance est externalisée (2,6 %).Philippe Pottiée-Sperry