Signature d'un pacte des acteurs des infrastructures de mobilité

Etaient là les représentants de l’Assemblée des départements de France (ADF), du Cerema, de la Fédération nationale des travaux publics (FNTP), de Routes de France et de Syntec-Ingénierie. Mais la liste des acteurs s'étant déjà engagés auprès de l'IDRRIM à signer le pacte d'engagement est plus longue et compte notamment l’Ademe, le CNFPT.

Une vision commune à l'horizon 2030

A l'horizon 2030, le pacte engage les signataires à porter une vision commune de l’avenir des infrastructures de mobilité. L’objectif est aussi d’apporter des "réponses opérationnelles concrètes et soutenables" aux gestionnaires d’infrastructures qui sont confrontés à l’évolution des enjeux et attentes de la société, inscrites dans les transitions climatiques et écologiques, dans la transition numérique et dans l’écoute des citoyens. A cette fin, les acteurs nationaux et locaux doivent être mobilisés.

Quatre engagements préalables

La mise en œuvre du pacte repose sur quatre engagements préalables : adapter la formation aux besoins de compétences actuelles et futures ; mettre en place une stratégie de gestion patrimoniale des infrastructures au regard de leur vieillissement et des nouvelles attentes sociétales ; favoriser l’innovation ; consolider un mode de travail partenarial et collaboratif entre tous les acteurs. Les signataires s’engagent sur le plan national mais aussi territorial avec une déclinaison fine au niveau régional, départemental, métropolitain, intercommunal. Un cadre-type est proposé pour accompagner les acteurs locaux et faire ainsi évoluer les pratiques.

Pascal Berteaud directeur général du Cerema, estime que « les orientations inscrites dans ce pacte d'engagement montrent le chemin parcouru ensemble ces dernières années ». Et d’ajouter : « le Cerema dispose d’une ingénierie territorialisée mobilisée pour accompagner la mise en œuvre de ces engagements ».

P.P.-S.

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