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Climat : les collectivités locales peuvent-elles encore financer la transition ?

Danièle Licata
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11 milliards d’euros supplémentaires par an d’ici 2030 d’investissements pour atteindre les objectifs climatiques de la France

Alors que les besoins en investissements climatiques explosent, les collectivités locales sont sous pression. Une étude récente  de l’Institut de l’économie pour le climat (I4CE) et La Banque Postale révèle que, malgré des efforts considérables, elles doivent doubler leurs investissements pour s’aligner sur les objectifs de neutralité carbone.

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Les collectivités territoriales sont en première ligne pour mener à bien la transition écologique. Selon une étude publiée par l’Institut de l’économie pour le climat (I4CE) et La Banque Postale, les collectivités locales ont investi 10 milliards d’euros en 2023 pour des projets liés au climat, soit une hausse de 44 % depuis 2017. Mais cette dynamique, bien que positive, reste insuffisante face aux besoins colossaux de la transition vers une économie bas-carbone.

Des besoins colossaux : 11 milliards d’euros supplémentaires par an d’ici 2030

D’ici 2030, les besoins d’investissements climatiques des collectivités locales sont estimés à 11 milliards d’euros supplémentaires par an. Les secteurs prioritaires sont les infrastructures de transport collectif, la rénovation énergétique des bâtiments publics, et le développement de la mobilité électrique. Si les efforts actuels sont importants, ils ne suffiront pas à atteindre les objectifs climatiques de la France, inscrits dans la Stratégie Nationale Bas-Carbone (SNBC).

Un financement sous pression et un avenir incertain

L’étude pointe du doigt la fragilité financière des collectivités. Pour financer cette montée en puissance des investissements, plusieurs leviers devront être activés : réorientation budgétaire, recours accru à l’emprunt, augmentation des ressources propres et stabilisation des dotations de l’État. Toutefois, ces solutions pourraient ne pas suffire à combler l’écart entre les besoins d'investissements et les capacités financières réelles des collectivités, menaçant la capacité de ces dernières à maintenir des services publics de qualité tout en respectant leurs engagements climatiques.
 

Danièle Licata
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