Une pétition de l’ANPP pour obtenir un « 1% ingénierie »
Face à l’accélération du dérèglement climatique, les pôles territoriaux et les pays demandent plus de moyens en matière d’ingénierie. Sa pétition vise à interpeller les pouvoirs publics.
Face au dérèglement climatique qui s'accélère, les élus locaux sont désarmés face à l'inertie de l’État et au manque de moyens humains et financiers. Dressant ce constat, l’ANPP - Territoires de projet (Association nationale des pôles territoriaux et des Pays) vient de lancer une pétition pour obtenir une « ingénierie qualifiée indispensable ». Elle propose ainsi la création d’un 1% ingénierie (consacrer 1% des volumes financiers dédiés aux politiques d’investissement au financement de l’ingénierie du développement local et des transitions) et d’une "task force territoriale" implantée dans les collectivités locales.
Nouvelles formations
La pétition plaide également pour la formation conjointe de cette ingénierie, des services de l'État central et décentralisés pour assurer cohérence et efficacité aux politiques de transition écologique. Autres revendications : la revalorisation des métiers de l'ingénierie du développement local notamment par l’ouverture de nouvelles formations universitaires adaptées, l'instauration du principe d'éco-conditionnalité des projets cofinancés répondant aux enjeux d’une stratégie territoriale partagée. Par ailleurs, elle demande à l’exécutif de maintenir les dotations aux collectivités.
Objectif de 20 000 signatures
Josiane Corneloup, députée (LR) de Saône-et-Loire et présidente de l’ANPP - Territoires de projet, invite le plus d’élus locaux possibles (maires, conseillers municipaux, conseillers communautaires, conseillers syndicaux), de techniciens ou d’acteurs du développement local, à signer cette pétition d’ici le 12 septembre. Elle enregistrait déjà plus de 11 000 signatures.
L’objectif est d’atteindre au plus vite 20 000 signatures pour donner plus de visibilité à la pétition et à ses revendications.