L’Unccas interpelle Emmanuel Macron sur la situation des plus modestes
Dans une lettre ouverte de 26 élus locaux membres de l’Union nationale des CCAS, dont son président Luc Carvounas, il est demandé au chef de l’Etat de prendre « une véritable mesure en faveur des 10% de la population les plus modestes » frappés par la crise et de construire « un nouveau pacte social ».
Luc Carvounas, maire (PS) d’Alfortville (Val de Marne) et président de l’Union nationale des CCAS (Unccas), et 25 élus locaux membres de l’association, ont adressé une lettre ouverte au président de la République. Publiée dans le journal Ouest France, le 16 janvier, elle appelle Emmanuel Macron à prendre « une véritable mesure en faveur des 10% de la population les plus modestes », frappés par la crise due aux conséquences économiques et sociales de la guerre en Ukraine.
Selon les élus locaux, les chantiers sociaux prioritaires, cette année, doivent porter sur les familles monoparentales, l’éducation et la formation des jeunes ou sur le développement économique pour « permettre à chaque citoyen un accès à un emploi, adapté et parfois accompagné ».
Intégrer les villes et leurs CCAS aux réformes
Tout en saluant « les engagements forts » pris par le gouvernement, les élus demandent que les villes et leurs CCAS soient pleinement intégrés aux processus d’évaluation et de construction des réformes du RSA, de la solidarité à la source ou de France Travail, « ces trois dispositifs impactant directement les aides facultatives délivrées par les CCAS, et donc leurs bénéficiaires ».
Autre revendication : la prise en compte des enjeux de transition écologique et solidaires dans les futures contractualisations entre Etat et collectivités, en termes de mobilité, de lutte contre la précarité énergétique ou d’alimentation durable.
Enfin, les élus plaident pour « la construction d’un nouveau pacte social, à la hauteur de la situation exceptionnelle à laquelle nous sommes collectivement confrontés ».