CRTE : les maires ne veulent pas être oubliés
Les nouveaux contrats de relance et de transition écologique (CRTE) restent dans la ligne de mire de l’AMF.
Elle vient de demander une nouvelle fois que « les maires puissent être signataires de ces contrats avec l’État pour les projets communaux qui y seront inscrits » sachant qu’une part essentielle des financements doit transiter par les CRTE. Elle dit regretter que beaucoup de maires soient exclus à ce stade de la signature de ces contrats. Selon l’AMF, « cette décision du gouvernement est d’autant moins justifiable que les communes portent directement l’essentiel de l’investissement public avec plus de 27 Md€ en 2019, soit 64% de l’investissement du bloc communal et plus de 40% de l’investissement public local ». Elle dénonce également le fléchage exclusif des aides sur des projets déterminés par l’Etat. Et de plaider pour élargir les critères d’éligibilité à tous les projets locaux, notamment ceux déjà finalisés, pour permettre un démarrage immédiat des investissements.
Moyens nouveaux ou crédits recyclés ?
Par ailleurs, l’AMF demande à l’Etat de préciser les moyens nouveaux consacrés aux CRTE, estimant que « la communication actuelle est floue et peut laisser craindre des simples recyclages de crédits ». Toujours très sévère, André Laignel, premier vice-président délégué de l’AMF, avait estimé, fin janvier, dans un entretien à Maire-Info, que les CRTE « élaborés dans la précipitation et le manque de moyens dédiés, cachent une recentralisation à marche forcée qui contribue toujours plus à l’effacement des communes »
P.P.-S.
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