CRTE : les maires ne veulent pas être oubliés

Philippe Pottiée-Sperry
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Les nouveaux contrats de relance et de transition écologique (CRTE) restent dans la ligne de mire de l’AMF.

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Elle vient de demander une nouvelle fois que « les maires puissent être signataires de ces contrats avec l’État pour les projets communaux qui y seront inscrits » sachant qu’une part essentielle des financements doit transiter par les CRTE. Elle dit regretter que beaucoup de maires soient exclus à ce stade de la signature de ces contrats. Selon l’AMF, « cette décision du gouvernement est d’autant moins justifiable que les communes portent directement l’essentiel de l’investissement public avec plus de 27 Md€ en 2019, soit 64% de l’investissement du bloc communal et plus de 40% de l’investissement public local ». Elle dénonce également le fléchage exclusif des aides sur des projets déterminés par l’Etat. Et de plaider pour élargir les critères d’éligibilité à tous les projets locaux, notamment ceux déjà finalisés, pour permettre un démarrage immédiat des investissements.

Moyens nouveaux ou crédits recyclés ?

Par ailleurs, l’AMF demande à l’Etat de préciser les moyens nouveaux consacrés aux CRTE, estimant que « la communication actuelle est floue et peut laisser craindre des simples recyclages de crédits ». Toujours très sévère, André Laignel, premier vice-président délégué de l’AMF, avait estimé, fin janvier, dans un entretien à Maire-Info, que les CRTE « élaborés dans la précipitation et le manque de moyens dédiés, cachent une recentralisation à marche forcée qui contribue toujours plus à l’effacement des communes »

P.P.-S.

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Philippe Pottiée-Sperry
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