Dialogue sur le travail : de la parole aux actes

La crise sanitaire a été dans des circonstances particulières l’occasion d’ouvrir des débats et un dialogue social rapide sur de vrais problèmes concrets. Comment prolonger ce dialogue en perspective d’une sortie de crise ? Comment remettre en route les organisations et répondre aux attentes des politiques, des citoyens et des usagers ? Cela suppose un changement dans l’attitude ou dans la posture de tous les interlocuteurs d'un dialogue social dans lequel, trop souvent la méfiance domine.

Poser des conditions et des règles du jeu

Alors comment se contraindre mutuellement à poser des conditions et des règles du jeu afin que la parole soit d’emblée mise en avant comme étant une parole libre ? Sommes-nous face à un véritable problème « culturel » qui se manifeste par une méfiance du débat contradictoire ? Demain, comment faire vivre différemment, revitaliser les espaces d’échanges sur le travail dont l’existence est institutionnalisée et réglementaire ? Comment faire en sorte que le collectif, les espaces de dialogue et la coopération ne soient pas que du partage, mais aussi tournés vers l’action et la prise de responsabilité de chacun ?

Trois podcasts

C’est par la ré-interrogation des modalités d’échange en amont, que les collectivités locales se doteront d’un plus grand pouvoir d’agir. Mais, et cela concerne les élus comme les managers publics, tout dépendra de la dose de vérité qu’est capable de supporter l’organisation dont ils ont la responsabilité. L’article s’accompagne de trois témoignages en podcasts : Pierrick Raude, avocat associé senior chez Rivière Avocats Associés et ancien DGS d’une communauté d’agglomération ; Jérôme Pech, DGA en charge des richesses humaines à la ville de Blagnac ; Bruno Collignon, ancien président d’une organisation syndicale.

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