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Angers, Rennes et Strasbourg : les villes les plus vertes de France

Danièle Licata
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Dans le top 10, on note deux nouvelles entrées : Reims, en 8e position et Paris, à la 10e place

L’Observatoire des Villes Vertes créé par l’Unep, entreprises du Paysage et Hortis, responsables d’espaces nature en ville, dévoile la 4e édition de son Palmarès. Verdict : Angers conserve son titre de ville la plus verte de France, suivie par Rennes et Strasbourg. Paris fait son entrée au top 10 et occupe cette année la 10ème place du classement.

 

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L’Observatoire des Villes Vertes vient de dévoiler la 4e édition du Palmarès des villes vertes, qui interroge les 50 plus grandes villes de France sur la place de la nature et du végétal dans leur espace urbain. Verdict du top 3 des villes les plus vertes : Angers qui conserve sa place de leader, suivie par Rennes qui gagne 5 places par rapport à 2020 et Strasbourg qui fait une entrée remarquée dans le classement en se hissant directement à la 3e place. Dans le top 10, on note deux nouvelles entrées : Reims, en 8e position, et Paris, à la 10e place. Au total, ce sont 7 régions sur 13 qui sont représentées dans le classement.
« Les plus grandes villes de France continuent de se verdir et de renaturer : c’est à la fois une bonne nouvelle, et une nécessité ! Alors que les températures ne cessent de grimper et que la gestion de l’eau se complexifie, il est important de rappeler le rôle fondamental de la végétalisation dans la régulation des températures, l’amélioration de la qualité de l’air ou encore la qualité des sols et leur capacité à atténuer les épisodes d’inondation, particulièrement dans les grandes villes. Cela a un impact direct sur le bien-être des citadins, mais aussi sur leur santé », explique Laurent Bizot, Président de l’Unep et co-président de l’Observatoire des villes vertes.

L’édition 2023 du Palmarès des Villes Vertes révèle que le budget dédié aux espaces verts par habitant a augmenté, passant de 76 € en 2020 à 80 € par habitant en 2023 (+ 4 €) mais que les surfaces moyennes végétalisées stagnent (50 m² par habitant contre 51 m² en 2020). Autre indicateur : 12 arbres pour 100 habitants contre 11 il y a 3 ans. La cadence devrait s’accélérer dans les prochaines années car déjà les municipalités annoncent la plantation d’arbres dans le cadre des plans nature des villes. C’est par exemple le cas de Paris qui a planté 25 000 arbres de novembre 2022 à mars 2023. Certaines communes ont déjà mis en place des projets de plantations comme Nanterre qui a pris un engagement fort de planter 5 000 arbres dans la commune d’ici 2026, ou à, qui a un projet de plantation de 500 arbres dans l’aménagement du parc Saint-Serge. 

La végétalisation…une affaire de tous


Autre tendance : la multiplication des incitations à végétaliser, avec des citoyens de plus en plus impliqués dans la végétalisation de leur ville. Lyon, Rennes et Angers, tous les trois ex-aequo dans cette catégorie. Les villes à l’image de Metz vont un cran plus loin en incitant les citoyens à végétaliser leurs espaces privés. Avec le programme « Je fleuris ma rue », les Messins ont accès à un accompagnement à la végétalisation de leurs façades d’immeubles.
-Parmi les initiatives les plus populaires, on retrouve le permis de végétaliser, visant à végétaliser les trottoirs, les façades et les toits, comme à Nîmes par exemple. A Nancy, la ville a subventionné 86 projets de jardins de fissures, de jardins passe-muraille ou de jardins bouche-fissures. Sur cette thématique et alors que plus d’une ville interrogée sur 2 (53 %) propose des permis de débitumer, d’autres municipalités, comme Grenoble, proposent même un accompagnement dans ces projets, à travers des conseils en végétalisation auprès de tous les privés, ou encore des dons d’arbres. 
La ville d’Angers, quant à elle propose, un bon de 50 euros d’achat d’un arbre, pour aider à lutter contre le changement climatique.

 

Danièle Licata
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