Grenoble se mobilise contre les mégots

L'opération pilote dont fait partie Grenoble a été lancée par Alcome, l’éco-organisme en charge de la Res¬ponsabilité élargie des producteurs de produits de tabac. Il vise une réduction du nombre de mégots dans l’espace public national de 40 % en 2027. Pour les six communes concernées, il joue un rôle d'assistance à maîtrise d’ouvrage et d'appui méthodologique. 
Le programme prévoit de la sensibilisation, un soutien financier, du nettoyage, de la mise à disposition de cendriers… Les villes sont invitées à structurer une équipe projet dédiée, à définir des « hots spots » (sites très touchés par la problématique mégots), à effectuer des suivis, à communiquer et à mettre en place des actions de répression. 

Quatre hot spots identifiés
Grenoble, élue Capitale verte de l’Union européenne 2022, a identifié quatre "hot spots" et plusieurs actions pour chacun d'eux. Exemple, le quai Perrière au bord de l'Isère, lieu d'affluence, où de grands cendriers vont être installés. Les buralistes distribueront des cendriers de poche. La rue Bobillot, proche d'une école primaire, deviendrait la première rue non-fumeur. « La place aux enfants, fermée à la circulation et aménagée, sera un espace sans tabac, avec des panneaux de la Ligue contre le Cancer », souligne Gilles Namur, l’adjoint aux espaces publics et à la nature en ville. 

Un premier point d'étape en novembre
La rue Chenoise dans le centre historique, aura des actions "d'aller vers" en direction des commerçants, des buralistes et des restaurateurs pour qu'ils proposent des cendriers de poche. Enfin, des nudges seront créés spécifiquement pour le parvis de la gare. Occasion aussi de faire le point avec la SNCF pour voir comment communiquer à destination des usagers du TER et des chauffeurs de taxi. 
Le premier point d'étape est prévu en novembre prochain, quand Grenoble accueillera les cinq autres villes pilotes (Rouen, Châlons-en-Champagne, Saint-Cyr-Sur-Mer, La Ferté-sous-Jouarre et Lalinde).