Le saviez-vous ? Le pavé

Sonore et périlleux, le parallélépipède est progressivement réservé aux rues piétonnes ou historiques auxquelles il confère un charme nostalgique. Mais de Stockholm à Prague, de nombreuses villes y reviennent aussi aujourd’hui - posés plats, serrés et bien taillés - pour limiter l’usage du bitume d’origine pétrolière.
 

Depuis 2016, Margaux Sainte-Lagüe fait du pavé parisien un objet tendance. Après en avoir acheté cinq tonnes à la Ville de Paris, soit 2 500 cubes de pierre (à huit centimes la pièce), elle l’encorde, le peint ou le couvre d’or avant de le revendre, de 70 à 150 €.
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Classique des classiques, le fameux « Paris-Roubaix » doit toute sa notoriété à l’épineux revêtement qui en a fait « l’enfer du Nord ». Sur plus de 257 kilomètres, les coureurs 2021 ont ainsi tremblé sur 55 kilomètres de pavés, soit 30 tronçons classés selon leur longueur (de 200 à 3700 mètres), leur emplacement et leur irrégularité.
 

Depuis quelques années, la réalisation de pavé à partir de plastiques recyclés émerge, au Maroc, au Kenya ou encore aux Pays-Bas. Mais attention : la fabrication peut aussi constituer une atteinte à la santé et à l’environnement si la fabrication est réalisée en plein air.
 

« Sous les pavés la page ! » Le rêve s’est évaporé mais le matériau, lui, reste, à jamais associé aux barricades de mai 68, symbole de la rue contre le pouvoir.