La feuille de route du nouveau président de l'ADT-Inet

Philippe Pottiée-Sperry
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Bruno Paulmier, DGS de Niort (Deux-Sèvres) depuis douze ans, a été élu président de l'ADT-Inet (Association des dirigeants territoriaux - Institut national des études territoriales) le 15 janvier dernier en remplacement de Claude Soret-Virolle, DGA du CIG Grande Couronne d'Ile de France. Il confie à ZePros Territorial ses ambitions pour ce nouveau mandat.

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-Quels sont vos projets pour les deux ans qui s'ouvrent ?

Je m'inscris dans la continuité de mes prédécesseurs et entends poursuivre notre mobilisation en faveur de la formation initiale et continue des cadres dirigeants de la territoriale, en lien avec le CNFPT notamment. L'ADT-Inet est très attachée au continuum entre les cadres A et A+. En outre, nous allons maintenir notre engagement pour la promotion de l'innovation managériale, qui vise à une meilleure performance des politiques publiques. Par ailleurs, nous allons militer pour une appropriation plus grande des enjeux de la transition écologique, sociale et solidaire par les cadres territoriaux. Leur mobilisation aux côtés des élus n'est, en effet, pas assez forte. Les collectivités locales doivent devenir plus engagées, plus visibles et plus performantes et les dirigeants territoriaux ont le devoir d'agir dans ce sens. Cela peut concerner, par exemple, la labellisation Cit'ergie au profit du climat, de l'air et de l'énergie ou l'engagement pour les 17 "objectifs de développement durable" (ODD). La ville de Niort est d'ailleurs la première de France à avoir adopté une feuille de route le 25 novembre dernier s'appuyant sur ces ODD.

-En matière de formation, quelles sont vos attentes ?

Avec l'Inet et le CNFPT, l'objectif est de revisiter les contenus de formation. Il faut un nouveau portage de l'action collective. Entreprises, associations, collectivités, acteurs publics et privés sur les territoires doivent travailler en synergie et imaginer de nouvelles formes de cofinancement et de coopération. En matière de responsabilité sociale des entreprises, les objectifs des entreprises peuvent ainsi rejoindre les nôtres, comme l'amélioration des déplacements quotidiens domicile-travail. Je souhaite que l'Inet soit la grande école de la transition territoriale

-Qu'espérez-vous du rapport Thiriez sur la haute fonction publique ?

A l'occasion de notre audition, portant sur le rôle de l'Inet et les emplois supérieurs de la territoriale, nous avons rappelé dans le même temps notre attachement aux particularités de la FPT et aux évolutions pédagogiques. Nous avons affirmé aussi que les critiques à l'encontre de l'Ena, notamment sur la reproduction des élites, ne nous concernaient pas. Nous avons émis des propositions concrètes. L'Inet de doit pas être victime d'un dégât collatéral lié à la restructuration des écoles de la haute fonction publique.Propos recueillis par Emmanuelle Quémard
Philippe Pottiée-Sperry
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