MaPrimeRénov’, nouvelle aide pour la rénovation énergétique

Philippe Pottiée-Sperry
Image

Julien Denormandie, ministre chargé de la Ville et du Logement, et Emmanuelle Wargon, secrétaire d’État à la Transition écologique et solidaire, ont lancé ensemble, le 8 janvier, la nouvelle aide à la rénovation énergétique, « MaPrimeRénov’ », à l’occasion de la démonstration de son site web dans les locaux de l’Anah (Agence nationale de l’habitat).

Partager sur

Destinée en priorité aux ménages les plus modestes, cette aide résulte de la fusion du crédit d’impôt transition énergétique (CITE) et des aides Anah Habiter Mieux Agilité, dans un but de « simplification ».

Cette aide qui se veut « juste et simple » est calculée en fonction de deux éléments : les revenus et le gain écologique apporté par les travaux de chauffage, d’isolation ou de ventilation. L’aide sera désormais versée l’année des travaux, contrairement au CITE.

Massifier les travaux

La plateforme maprimerenov.gouv.fr vise à pouvoir déposer facilement sa demande d’aide en ligne et de connaître son montant avant de débuter ses travaux. L’aide sera ensuite versée rapidement après la fin des travaux. En 2020, MaPrimeRénov’ se destine aux ménages les plus modestes, propriétaires occupants sous condition de ressources, puis accessible aux ménages intermédiaires à compter de janvier 2021. Ces derniers continueront donc de bénéficier du crédit d'impôt jusque fin 2020.« La rénovation du logement doit devenir un réflexe, une étape supplémentaire vient d’être franchie avec cette nouvelle prime confiée à l’Anah », a déclaré Julien Denormandie. Selon Nathalie Appéré, présidente du conseil d’administration de l'Anah, « MaPrimeRénov’ répond pleinement aux enjeux de simplification des aides à la rénovation énergétique pour réussir à massifier les travaux et ainsi atteindre les objectifs ambitieux de l'accord de Paris. »

Rénovation de 155 000 logements en 2019

Ils ont indiqué que l’Anah a permis la rénovation de 155 000 logements, près du double du niveau de 2017. De plus, grâce aux Certificats d’économie d’énergie, 250 000 chaudières très émettrices de CO2, dont 100 000 chaudières au fioul, ont été remplacées, et environ 500 000 isolations de combles, toitures ou planchers bas ont été réalisées.En parallèle, 2019 a permis de lancer, en lien avec les collectivités locales, le renforcement du réseau des conseillers « FAIRE » et l’accompagnement personnalisé dans tous les territoires, un plan de lutte contre les pratiques frauduleuses et la mobilisation des professionnels pour la qualité grâce au renforcement du label « RGE ».P.P.-S.
Philippe Pottiée-Sperry
Partager sur

Inscrivez-vous gratuitement à nos newsletters

S'inscrire