« Pas d’été sans festivités » : les maires ruraux demandent de la visibilité
Plusieurs associations ont uni leurs voix – Association des maires ruraux de France (AMRF), Association des petites villes de France (APVF), Fédération nationale des collectivités territoriales pour la culture (FNCC) et Fédération nationale des comités et organisateurs de festivités (FNCOF) – pour alerter le gouvernement sur l’urgence de définir un cadre permettant aux préfets, en lien avec les Drac (directions régionales des affaires culturelles), d’autoriser les manifestations en plein air à partir du mois de juin. Selon elles, la question ne se pose pas juste pour les festivals mais aussi pour toutes les festivités portées par les collectivités, les comités des fêtes, les associations culturelles et impliquant des artistes, des techniciens, des prestataires et des bénévoles, dans les villes et les villages.
Plus de 100 000 événements concernés
En effet, plus de 100 000 événements sont concernés partout en France, particulièrement dans les petites villes et dans les territoires ruraux, comme la Fête de la musique et les festivités de fin juin, les fêtes votives et patronales, les festivités du 14 juillet, les événements culturels de plein air avec théâtre et arts de la rue, et les projections de cinéma en plein air. « Le besoin des citoyens pour des activités culturelles, a fortiori en plein air, est aujourd’hui criant », estiment les associations. Et d’ajouter : « ces festivités permettent de recréer du lien social, d’oublier la lassitude provoquée par la pandémie : c’est pour cela que nos associations d’élus et fédérations culturelles se font le relai de ce message ». Organisatrices de ces événements, elles se disent prêts à travailler sur chacun d’entre eux afin de répondre aux exigences sanitaires.
Demande d’un cadre clair
Mais à quelques semaines de leur mise en œuvre, elles demandent au gouvernement de fixer rapidement un cadre permettant de garantir leur tenue en appui des protocoles sanitaires déjà proposés. Elles plaident pour rassurer les organisateurs de ces festivités car si des perspectives d’autorisation de manifestations, dans un cadre clair, ne sont pas définies dès maintenant, « nous prenons collectivement le risque de voir se multiplier des événements spontanés, désorganisés et sans protocole sanitaire », alertent les associations.
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