Un protocole Etat-régions sur la rénovation énergétique

Philippe Pottiée-Sperry
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Le président de Régions de France, Renaud Muselier, la ministre de la Transition écologique et solidaire, Élisabeth Borne, et sa secrétaire d’Etat Emmanuelle Wargon, ont signé le 18 décembre un protocole d’accord national sur la mise en œuvre du programme de Service d’accompagnement à la rénovation énergétique (SARE).

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Objectif : un engagement conjoint à soutenir, favoriser et accélérer leurs actions respectives dans le déploiement du service public de la performance énergétique de l’habitat (SPPEH) en région.

« Renforcer la confiance des Français »

« L’information et l’accompagnement des ménages, à travers un service public de la performance énergétique de l’habitat efficace, pérenne et au plus proche des territoires, est une condition essentielle pour renforcer la confiance des Français dans les travaux de rénovation énergétique », explique un communiqué commun. Le programme SARE, dispositif partenarial entre l’Etat et les collectivités va prendre le relais des cofinancements de l’Ademe. Il vise à accélérer la dynamique territoriale en faveur de la rénovation énergétique.

Un engagement autour de 10 axes

L’engagement s’articule autour de 10 axes, parmi lesquels : la place de chef de file des régions, l’installation d’un comité de pilotage national Etat-régions, la mobilisation de l’ensemble des collectivités et la prise en compte des spécificités des dynamiques régionales.L’engagement des régions dans le programme national SARE s’inscrit, selon Régions de France, « dans le cadre de leurs compétences » et en articulation avec les dispositifs qu’elles portent ou cofinancent déjà, ainsi que par les aides aux travaux qu’elles distribuent ».

2ème poste d’émission de gaz à effet de serre

Selon Renaud Muselier, « les régions volontaires vont pouvoir aller plus loin dans ces politiques en étant associées très en amont dans les choix nationaux et dans leurs évolutions ». De son côté, Elisabeth Borne rappelle que « les bâtiments et leurs consommations sont le deuxième poste d’émission de gaz à effet de serre derrière les transports. Il s’agit donc d’une priorité majeure (…) dans la lutte contre le réchauffement climatique et contre la précarité énergétique, tout en favorisant une transition juste et solidaire pour tous les ménages ».Pour sa part, Emmanuelle Wargon insiste sur l’importance des travaux qui constituent une « brique indispensable pour renforcer la confiance et accélérer la rénovation énergétique des logements ». P.P.-S.
Philippe Pottiée-Sperry
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