Castanet-Tolosan forme les agents à la Fresque du Climat

De plus en plus de collectivités proposent à leurs élus et/ou agents, de participer à la Fresque du Climat. Cet atelier qui s'appuie sur l'intelligence collective, sert à mieux cerner les liens de cause à effet à l'oeuvre dans le réchauffement climatique. Les participants en ressortent plus conscients des effets délétères des énergies fossiles sur notre planète. 

Vulgarisation
En Haute-Garonne, Castanet-Tolosan a déjà formé une trentaine d'agents, cinq directeurs de pôle et plusieurs élus, à cet outil collaboratif. Dans cette ville de 14 000 habitants et environ 300 agents, transition écologique et démocratie participative sont au cœur de la nouvelle gouvernance instaurée par les élus depuis 2020 (voir Zepros 33 p.15). 
« La Fresque du climat vulgarise les rapports très techniques du GIEC (groupe d'experts intergouvernemental sur l'évolution du climat). Elle permet de faire les connexions entre les événements et de voir à quel point le dérèglement climatique est impactant », explique Nicolas Bonrepaux, directeur du pôle ressources (finances, RH, services juridiques...).

Donner du sens à la politique de transition
Cet atelier pédagogique donne du sens à la politique menée par la nouvelle équipe. « Pour les agents, c'est un moyen de mieux comprendre l'action des élus en faveur de cette transition », assure Nicolas Bonrepaux. Il favorise aussi une vision plus transversale pour les cadres des différents services, qui vont plus spontanément intégrer les enjeux de transition énergétique dans leurs réflexions. Exemple, « la voirie ne concerne pas juste les voitures, mais aussi les aménagements pour les vélos », illustre le directeur du pôle ressources. 

Passer à l’action
Enfin, il facilite le passage à l'action des agents, « à condition de leur permettre d'être acteurs de leur quotidien », souligne-t-il. Et de donner plusieurs exemples pour illustrer les liens entre pédagogie climatique et initiatives sur le terrain : la gestion différenciée des espaces verts, qui consiste à laisser la nature pousser en ville pour favoriser la biodiversité ; le travail mené par le service technique, en lien avec le service vie associative et sportive, pour sensibiliser les usagers des bâtiments publics aux économies d'énergie ; la lutte contre le gaspillage alimentaire au sein des quatre groupes scolaires. Et ce n'est pas fini !