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Emmanuelle Quémard

« Il faut lever les contraintes qui limitent l’accès aux carrières publiques »

Belkacem Mehaddi, directeur de l’Inet (Institut national des études territoriales)
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Interview Belkacem Mehaddi directeur de l'Inet

Il dresse un bilan de 25 ans de l’Inet et explique la préparation de sa nouvelle feuille de route. Belkacem Mehaddi évoque aussi le « travail collectif » nécessaire pour redonner de l’attractivité à la FPT. Selon lui, il faut aller présenter les 240 métiers territoriaux dans les universités.

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Après 25 ans d’existence, quel bilan pour l’Inet ?
L’Inet a pu accompagner les différentes phases de la décentralisation et donc de l’action publique locale tout au long de ces 25 dernières années. En outre, face aux nombreuses lois qui ont impacté la territoriale, nous avons soutenu les agents au travers de sessions de formation ou d’échanges entre pairs. 
Grâce à son agilité et à sa réactivité, l’Inet a également participé à l’évolution des métiers. Partie intégrante du CNFPT, l’institut jouit d’une vision globale des besoins de formation en phase avec les territoires. Notre ambition d’excellence, tout en restant humble, a ainsi été remplie mais doit être poursuivie.

Quelle est votre feuille de route ?
Dans le droit fil du projet d’établissement 2022-2027 du CNFPT, Yohann Nédélec, administrateur territorial et délégué régional Bretagne du CNFPT, et moi-même, avons pour mission de mener une large concertation afin d’élaborer le futur projet de l’Inet. Cette concertation s’appuiera sur les forces de l’Inet mais aussi sur les employeurs territoriaux, les associations professionnelles et les organisations syndicales. 
Au printemps, elle débouchera sur les axes du futur projet. Le président du CNFPT devrait le soumettre cet été au conseil d’administration. Nos objectifs sont de valoriser et renforcer notre spécificité, d’accroître la diversité des profils au sein de la FPT ou de développer l’égalité femmes-hommes. 

Comment redonner de l’attractivité à la territoriale ?
Cette question constitue un travail collectif. Une meilleure information des jeunes, avec l’idée que les 240 métiers territoriaux sont porteurs de sens, doit être menée. Il faut aller présenter nos métiers au sein même des universités. 
Le CNFPT, avec la FNCDG, a d’ailleurs lancé le site metiersterritoriaux.fr en novembre dernier pour valoriser la richesse et la diversité de la territoriale. Il faut lever également les contraintes qui limitent l’accès aux carrières publiques et mieux faire connaître les concours.

Emmanuelle Quémard
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