Un job dating à Mamers pour susciter des vocations

Stéphane Menu
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Job dating à Mamers

Pour sa première édition, le 23 juin, le job dating de Mamers, organisé par plusieurs recruteurs publics, a connu un certain succès.

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A Mamers (Sarthe, 4000 habitants), comme ailleurs en France, recruter devient de plus en plus difficile, dans le privé comme le public. Le sous-préfet, Olivier Compain, en est d’autant plus conscient que la Direction départementale des finances publiques (DDFIP) ne cesse de l’interpeller depuis quelques mois sur les difficultés qu’elle rencontre pour recruter dix agents ! 
« Ils sont venus me voir pour savoir comment l’Etat pouvait les aider. Comme l’hôpital d’Alençon et certains maires ruraux étaient confrontés aux mêmes difficultés, nous avons décidé de créer un job dating le 23 juin à Mamers », explique-t-il. 

60 emplois à pourvoir
Le jour J, 150 personnes ont pu venir à la rencontre des recruteurs publics potentiels : DDFIP, Sarthe Habitat, hôpital d’Alençon, CDG, département, Education nationale… Tout le monde était présent et les directeurs ou directeurs adjoints sont passés dans la journée. 
Côté mairies, le CDG cherche bien entendu les secrétaires de mairie, denrées rares, mais aussi des AESH (accompagnants d’élèves en situation de handicap), « peut-être plus difficiles encore à trouver car ces postes sont souvent à temps partiel et qu’ils ne peuvent être compensés dans les territoires ruraux par d’autres activités, notamment dans le périscolaire. Comment mobiliser une personne sur ces postes souvent mal rémunérés et à temps non-complet ? C’est un vrai défi », reconnaît le sous-préfet. Difficile pour l’heure de savoir si les 60 emplois disponibles ont trouvé preneurs. 

Un bilan effectué à la rentrée
« Certaines institutions étaient là pour tester l’offre, en quelque sorte, avec des emplois à venir pour les six prochains mois. Les emplois publics sont souvent méconnus du grand public, c’est aussi l’une des utilités de ce type de manifestation », explique Olivier Compain. Il préconise pour d’éventuelles prochaines éditions que « les offres d’emploi soient disponibles immédiatement, pour ne pas décevoir ceux qui auront fait le déplacement ». 
Un bilan devait être effectué à la rentrée dans la perspective de renouveler l’expérience. Elle pourrait en effet permettre aux acteurs de l’emploi public de mieux orienter tout au long de l’année leur quête des oiseaux rares…

Stéphane Menu
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