Facture énergétique : les habitants des zones rurales en première ligne
A l’occasion du Salon des Maires et des Collectivités Locales, Hellio, acteur de la maîtrise de l’énergie, a mené une étude en partenariat avec l’Ifop, l’Association des Maires Ruraux de France (AMRF) et Bouge ton Coq, afin de mieux identifier les attentes des Français en grande précarité énergétique.
Hellio, acteur de la maîtrise de l’énergie, a mené une étude en partenariat avec l’Ifop, l’Association des Maires Ruraux de France (AMRF) et Bouge ton Coq, afin de mieux identifier les attentes des Français en grande précarité énergétique alors « que la hausse des prix de l’énergie pèse considérablement dans le budget des Français, et notamment des ruraux » a expliqué Pierre Maillard, Président du groupe Hellio.
Selon l’enquête, si 54% des ruraux ont déjà renoncé à chauffer leur logement par manque d’argent, (contre une moyenne nationale de 42%), 86 % d’entre eux ont réduit la température de leur logement (contre 76 % pour la moyenne nationale). Car ils sont 91% à se dire "inquiets quant à l’évolution des prix de l’énergie" (moyenne nationale 74%). Du coup, 84% d’entre eux sont favorables au retour du bouclier énergétique sur le gaz (76% pour l’ensemble des Français).
Les maires, principaux acteurs de la transition écologique
Dans ce contexte d’incertitude, 53% des habitants des communes rurales estiment que leur maire devrait agir en priorité pour la transition énergétique et espèrent ainsi pouvoir bénéficier d’un soutien financier de la part de l’Etat ou des collectivités.
Par ailleurs, 83% des ruraux estiment que les écoles doivent faire l’objet d’une rénovation prioritaire (85% pour l’ensemble des Français). « S’ils sont globalement satisfaits de leur maire, ils attendent des édiles qu’ils s’engagent pleinement dans la transition énergétique. Cela passe par des actions concrètes, comme la rénovation des bâtiments publics et en particulier des écoles. La rénovation du bâti scolaire représente un enjeu majeur pour nos communes, et est considérée prioritaire par 80% des Français » conclut Pierre Maillard.