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Quartiers Prioritaires de la Ville : quel bilan des Cités éducatives quatre ans après

Danièle Licata
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Le label permet de financer des actions scolaires et périscolaires à destination des jeunes, de la petite enfance jusqu’à l’âge de 25 ans

L’Institut national de la jeunesse et de l’éducation populaire (Injep), chargé de piloter l'évaluation nationale des cités éducatives, a publié, le 21 mars 2024, un rapport  sur les 80 premières cités éducatives labellisées en 2019. « Ce label « cité éducative » est attribué aux territoires dans le cadre d’un contrat entre les services déconcentrés de l'État (rectorat et préfecture) et les collectivités territoriales. Il permet de financer des actions scolaires et périscolaires à destination des jeunes, de la petite enfance jusqu’à l’âge de 25 ans. « Ces actions concernent au total 3 165 écoles, 509 collèges et 422 lycées » rappellent les rapporteurs. 

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Depuis la création du Label en septembre 2019, plus de 208 Cités éducatives ont été créées en France. Objectif : renforcer la prise en charge scolaire et périscolaire des jeunes issus des quartiers prioritaires. Elles couvrent environ 25% des quartiers prioritaires de la politique de la ville (QPV) et touchent 42% des élèves scolarisés en éducation prioritaire. Mais une généralisation progressive des cités éducatives à tous les quartiers prioritaires de la politique de la ville a été annoncée par le gouvernement à partir de 2024. Objectif : réduire les inégalités des chances dans l’éducation dans tous les QPV.

Pour les 80 cités éducatives de la première vague, l’enveloppe moyenne de financement attribuée par l'État est d'environ 1,4 million d’euros pour quatre ans, « mais ce montant diffère en fonction de la taille de la cité éducative et du nombre de jeunes concernés » peut-on lire dans le rapport.

Des obstacles rencontrés sur le terrain

Dans son rapport, l’Institut constate plusieurs obstacles :  des alliances éducative qui ont du mal à se concrétiser sur le terrain, par manque de connaissance du dispositif ou de la faible implication des parents, des habitants et des associations, la trop grande diversité des actions (35 en moyenne par cité) entrainant une grande dispersion mais également une offre éducative destinée avant tout aux collégiens et aux élèves du primaire. 
 

Danièle Licata
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