L’ancienne friche industrielle du Château à Bousbecque (59) fait peau neuve

, mis à jour le 02/05/2025 à 14h55
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L’ancienne friche industrielle du site du Château va devenir un quartier durable, inclusif et paysager

La Métropole Européenne de Lille (59) confie à la SEM Ville Renouvelée une concession de plus de 10 millions d’euros pour transformer l’ancienne friche industrielle du Château à Bousbecque. Objectif : faire émerger un quartier exemplaire, mêlant logements durables, mixité sociale, trame verte et mémoire du lieu.

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C’est un coin de ville qui s’apprête à changer d’époque. À Bousbecque, dans le nord-ouest de la Métropole Européenne de Lille (MEL), l’ancienne friche industrielle du site du Château, inoccupée depuis 2009, va devenir un quartier durable, inclusif et paysager. Le Conseil métropolitain a attribué ce 2 mai la concession d’aménagement à la SEM Ville Renouvelée, un opérateur reconnu pour ses projets urbains innovants. Montant de l’opération : plus de 10 millions d’euros.
« Avec cette concession d’aménagement, la Métropole poursuit sa politique ambitieuse de transformation des friches industrielles », déclare Damien Castelain, président de la MEL. « À Bousbecque, ce projet structurant allie mixité sociale, préservation du patrimoine et excellence environnementale. »

Un nouveau quartier à la place d’une friche

À la croisée du centre-ville et des bords de Lys, le site du Château s’étend sur 6,5 hectares. Dépollué en 2024, il accueillera à terme 220 logements – dont 60 % à vocation sociale ou abordable – un équipement communal, un local d’activité et une trame verte de 2 hectares. « Nous voulons un quartier pour tous, pensé avec et pour les habitants », affirme la MEL, qui intègre ce projet dans sa démarche “Construire un Habitat innovant collectif et de Qualité” (CHICQ).

Des logements diversifiés, une trame verte affirmée

L’offre résidentielle sera diversifiée : 40 % de logements sociaux, 20 % de logements abordables, et 40 % en accession libre. Plus de la moitié des logements sociaux seront des maisons individuelles, afin de répondre aux attentes des familles.
Le futur quartier bénéficiera aussi d’une grande coulée verte connectée à la Lys, pensée comme un véritable support de biodiversité. « L’ouverture sur la rivière, la préservation des zones humides et la plantation de la drève du château permettent de concilier qualité de vie et mémoire du lieu », précise-t-on à la MEL.

Une opération pensée pour le long terme

La SEM Ville Renouvelée, concessionnaire de l’opération pour une durée de 9 ans, mettra en œuvre une méthode éprouvée dans d'autres projets métropolitains : dialogue compétitif de maîtrise d’œuvre, forte exigence environnementale, implication des futurs habitants. Le quartier bénéficiera d’un réseau de chaleur biomasse couvrant 60 % des logements, de toitures végétalisées sur 100 % des toits non accessibles, et de panneaux photovoltaïques sur les autres.
Autre point fort : le réemploi des matériaux issus de la déconstruction pour aménager les espaces publics. Une logique d’économie circulaire qui participe à l’empreinte carbone maîtrisée du projet.

Un projet emblématique d’une stratégie métropolitaine

Le projet du site du Château s’inscrit dans une ambition plus large portée par le Plan Local de l’Habitat (PLH3) de la MEL. Entre 2022 et 2028, ce sont 100 millions d’euros par an qui seront mobilisés pour produire 43 400 logements neufs et en rénover 57 000. « Nous voulons bâtir des logements durables, abordables, tout en transformant les territoires délaissés », conclut Damien Castelain.
 

 

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