Hérault : succès des nasses anti-déchets

Carole Rap
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Hérault : succès des nasses anti-déchets

Installées par le département depuis 2019, les nasses permettent de capter les déchets à l'exutoire des fossés. Le bilan est positif sur la conception et le fonctionnement. Un partenariat avec l’éco-organisme Citeo porte sur l'ingénierie et des subventions.

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Les premières nasses anti-déchets pour capter les déchets au niveau des fossés routiers ont été « imaginées et fabriquées par nos agents », souligne Valérie Andrieu, directrice du Pôle routes et mobilités de l’Hérault. Le département en a d'abord installé quatre en 2019. Ces cages en acier sont positionnées à l’exutoire des fossés, pour piéger les déchets avant leurs rejets vers les cours d’eau. Bouteilles, mégots, sacs en plastique, masques, canettes, tout ce que les automobilistes ou les promeneurs jettent le long des routes s'y retrouve. 

Huit nasses supplémentaires
« Le bilan est positif sur la conception des nasses et leur fonctionnement. Nous avons ainsi décidé de déployer le système sur l'ensemble du territoire, avec huit nasses supplémentaires », explique Valérie Andrieu. Cette fois, leur fabrication a été confiée aux Ateliers Vallée de l’Hérault, association d’insertion professionnelle des personnes en situation de handicap, pour un coût de 900 € TTC l'unité.
Les travaux préparatoires et la pose (fin 2022 et début 2023) restent réalisés par les équipes du Pôle routes et mobilités. Ce sont également les agents du département qui vident les cages, trient les déchets et les replacent. « En parallèle, nous réfléchissons à une expérimentation avec des filets de pêche recyclés, plus vertueux sur le plan de l'économie circulaire », indique Valérie Andrieu. 

Partenariat avec Citeo
En 2022, le département a fait partie des 18 lauréats d'un appel à manifestation d’intérêt lancé par l’éco-organisme Citeo pour la prévention et le traitement des déchets abandonnés diffus issus des emballages ménagers. À la clé, un partenariat d'un an avec Citeo, qui apporte son ingénierie et des subventions à hauteur de 50 % des dépenses concernées, avec un montant maximum de 50 000 €. 
Les huit nouvelles nasses ont été cofinancées dans ce cadre, ainsi que plusieurs autres initiatives (charte routes propres, communication, poubelles de tri sur les aires de repos…).

Carole Rap
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