« Il faut aller plus loin sur le sport-santé »

Qu’est-ce que le sport-santé ?
Pour rappel, la santé, telle que définie par l’OMS, ne consiste pas seulement en l’absence de maladie mais est surtout un bien-être physique, mental, psychologique et j’ajouterais social. Toutes les études le démontrent, l’activité physique contribue à ce bien-être. Pour cela, le sport-santé peut être sans ordonnance ou sur ordonnance. La loi permet en effet aux médecins de prescrire des activités physiques et sportives dans le cadre de la prévention, pour des personnes en affections longue durée (diabète, obésité, maladies cardiovasculaires…). Ces actions sport-santé peuvent être portées par des associations sportives, les maisons sport-santé, des structures privées, mais le sont le plus souvent par les communes.

Pourquoi ces actions peinent encore à se développer ?
Ce que nous révèle l’étude, c’est le fait que si les élus connaissent le nom de sport-santé, ils méconnaissent ce qu’il implique : quelles actions possibles, quel encadrement, ce que l’on peut faire ou ne pas faire sur le plan juridique, les responsabilités… Et comme cela touche aussi au domaine de la santé, les maires et les élus au sport ne veulent pas faire d’erreur. Se pose aussi la question de moyens financiers. Former un ou des éducateurs, des encadrants, mettre à disposition des équipements et du matériel pèsent sur les budgets.

Quelle aide apporter aux élus ?
L’étude a confirmé que les élus locaux sont en attente d’informations et ont besoin de comprendre. A l’Andes, nous mettons à disposition des communes adhérentes des fiches pratiques pédagogiques et proposons aux élus des formations sur comment mettre en place une action sport-santé. Notre volonté est d’aller encore plus loin, en travaillant sur des actions terrain. Mettre la population en mouvement, c’est notre objectif, mais avec précaution et encadrement. Nous participons d’ailleurs à un groupe de travail d’experts mis en place fin 2022 par les ministres de la Santé et des Sports.