L’AMRF exige l’arrêt de la fermeture de services publics

Philippe Pottiée-Sperry
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L’AMRF (Association des maires ruraux de France) a demandé à l’État, le 28 janvier, de suspendre toute réorganisation de service public en cours allant dans le sens d’une fermeture.

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« Les attentes exprimées par les citoyens et les élus dans « les cahiers de doléances et de propositions » exposent clairement un besoin de revoir la méthode et les objectifs mis en œuvre par l’État dans les nombreux processus de réorganisation des services publics en cours », estime l’AMRF.

Des cas toujours plus nombreux

Dans le viseur : les projets de révision de la carte scolaire, des plans de fermetures des trésoreries, de services hospitaliers, de maternités, de réduction du nombre d’arrêts de train, etc. « Les cas toujours plus nombreux nous sont en permanence communiqués par notre réseau », indique l’AMRF. L’association demande ainsi que soit « mis un terme aux annonces inappropriées dans une période de débat et d’écoute quant aux décisions relatives aux projets de réorganisation territoriale non voulue par les élus et les habitants ». Selon elle, « la crédibilité du grand débat national et la participation des citoyens en dépendent ».

Aller plus vite sur l’Agenda rural

Par ailleurs, l’AMRF demande que le Parlement et l’exécutif se saisissent très vite de sa proposition d’Agenda rural. « Le climat inquiétant que connaît le pays aujourd’hui demande à ce que les conditions d’apaisement soient rapidement réunies et oblige les pouvoirs publics à modifier de façon tangible les procédures qu’il pratique depuis de très nombreuses années et qui sont, parmi d’autres, l’une des causes de ce que vit le pays », affirme l’AMRF.
P.P.-S.
Philippe Pottiée-Sperry
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