Pérennisation du fonds de recyclage des friches

Philippe Pottiée-Sperry
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Mis en place dans le cadre du plan de relance, le fonds de recyclage des friches permet à l’Etat de soutenir financièrement les élus locaux dans des projets de reconversion de sites déjà artificialisés, destinés à accueillir de nouveaux logements, commerces, entreprises et équipements publics.

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Face au succès de ce fonds, le Premier ministre a plus que doublé son montant en mai dernier (650 M€ contre 300 M€ initialement). Cette annonce a permis de lancer un nouvel appel à projets en juillet dernier. Le premier appel à projets a déjà permis le financement de près de 600 projets sur l’ensemble du territoire. A l’occasion du discours de clôture de la quatrième rencontre nationale « Action cœur de ville », Emmanuel Macron a annoncé la pérennisation du fonds friches. Cette pérennisation avait été notamment réclamée par le député (Modem) Jean-Noël Barrot, dans son rapport sur le « rebond économique » des territoires les plus fragiles suite à la crise sanitaire, remis au Premier ministre le 30 juin dernier. Le parlementaire plaide pour cibler le fonds sur les territoires les plus fragiles afin de purger le stock de friches existantes et de prévenir sa reconstitution.

Soutien de l’offre de logements

La pérennisation du fonds friches « permettra de soutenir l’offre de logements et l’activité économique locale des territoires concernés, sans artificialiser de nouvelles terres agricoles ou naturelles », ont réagi dans un communiqué commun les ministres Barbara Pompili (Transition écologique) et Emmanuelle Wargon (Logement). Et de préciser que le déploiement du fonds sera poursuivi en « coopération étroite avec les élus locaux et les porteurs de projets », afin de les accompagner dans la mise en œuvre des objectifs de lutte contre l’artificialisation votés dans la nouvelle loi « Climat et résilience » et de faciliter les projets de reconversion industrielle.

Les deux ministres insistent sur l’importance de cette politique sachant que « l’artificialisation des sols constitue à la fois une menace majeure pour la biodiversité, un élément d’aggravation des inondations et un facteur de renforcement de la dépendance des Français à la voiture du fait de l’étalement urbain ».

P.P.-S.

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Philippe Pottiée-Sperry
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