Révision de l’indice de la qualité de l’air

Philippe Pottiée-Sperry
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À l’occasion de la 5ème Journée nationale de la qualité de l’air, le 18 septembre, Élisabeth Borne, ministre de la Transition écologique et solidaire, a annoncé la révision de l’indice officiel de surveillance de la qualité de l’air (indice « ATMO »).

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Objectif : mieux tenir compte des plus petites particules fines. « Cette transparence sur la situation est indispensable à la confiance dans l’action publique de l’Etat et des collectivités locales », a indiqué Elisabeth Borne.

Une information claire et simple

L’indice « ATMO » est l’indice synthétique qui agrège des données de concentration de plusieurs polluants (particules fines, dioxyde d’azote, dioxyde de soufre, ozone), afin de fournir au grand public et aux décideurs une information claire et simple sur le niveau de la pollution de l’air. C’est l’indice officiel utilisé par les associations agréées de surveillance de la qualité de l’air, à l’instar de Airparif à Paris.Dans le cadre du Plan national de surveillance de la qualité de l’air, un groupe de travail piloté par ATMO France, la fédération des associations agréées de surveillance de la qualité de l’air, avait proposé un projet de révision de l’indice « ATMO », qui n’avait pas été modifié depuis 2011, pour tenir compte des dernières connaissances. Cette proposition de nouvel indice a reçu un avis favorable à l’unanimité du Conseil national de l’air (CNA), présidé par le député Jean-Luc Fugit, le 11 septembre dernier.

Utilisation sur tout le territoire

Ce nouvel indice révisé se veut plus efficace pour la santé publique mais aussi plus lisible et accessible sur le territoire : il pourra être utilisé partout, et pas seulement dans les agglomérations de plus de 100 000 habitants comme c’est le cas aujourd’hui. Cela permettra d’accompagner le développement de nombreuses applications qui visent à renseigner sur la qualité de l’air de proximité, notamment grâce aux micro-capteurs. Un arrêté ministériel sera pris d’ici la fin de l’année pour définir réglementairement le nouvel indice, qui sera calculé et publié par les associations agréées de surveillance de la qualité de l’air à partir de début 2020, après une information déclinée dans chaque région pour expliquer les changements aux décideurs et au grand public. P.P.-S.
Philippe Pottiée-Sperry
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