Stéphane Valli, nouveau président de l’Union des Missions Locales

Maire (LR) de Bonneville (Haute-Savoie) et président de la Mission Locale Faucigny Mont Blanc, Stéphane Valli était trésorier de l’UNML depuis 2017 et président de la commission paritaire permanente de négociation et d’interprétation. L’engagement de Jean-Patrick Gille, président depuis 2010, a été salué par le conseil d’administration, avec, notamment, la reconnaissance du réseau par les pouvoirs publics et de l’UNML comme unique représentant et animateur du réseau des Missions Locales. Ce qu’illustrent notamment l’augmentation conséquente du budget des Missions Locales et la mise en œuvre de dispositifs d’accompagnement des jeunes comme les emplois d’avenir ou la Garantie jeunes. Jean-Patrick Gille reste engagé au sein du bureau de l’UNML comme vice-président.

Renforcer le réseau des Missions Locales

Le bureau exécutif compte également comme vice-présidents : Claude Fournet (ARML Provence Alpes-Côte d’Azur), Christine Cloarec (Mission Locale du Pays de Vitré), Agnès Canayer (Mission Locale du Havre), Clotilde Valter (Mission Locale de Lisieux) et Jean-Raymond Lépinay (ARML Occitanie). Les instances de l’UNML, élues pour deux ans, devront mettre en œuvre les chantiers définis lors de l’assemblée générale du 8 décembre dernier : renforcer la structuration du réseau des Missions Locales, organiser l’évaluation par les jeunes des politiques publiques qui les concernent, déployer une citoyenneté active dans la relation d’accompagnement, garantir le droit à l’accompagnement pour les jeunes, et enfin, assurer l’autonomie financière de l’UNML pour accompagner et promouvoir les Missions Locales, les projets qu’elles portent et les jeunes qu’elles accompagnent.

Droit à l’accompagnement des jeunes

L’assemblée générale a voté plusieurs motions dont l’une insiste sur le rôle conforté des Missions Locales dans la mise en oeuvre du Plan #1jeune1solution et plus largement dans l’insertion sociale et professionnelle des jeunes. L’UNML tient à réaffirmer son engagement à « garantir la bonne mise en œuvre du Droit à l’accompagnement des jeunes, confiée au réseau des Missions Locales, au travers du Parcours d’accompagnement contractualisé vers l’emploi et l’autonomie (PACEA »). Et d’insister sur la nécessité de revenir à l’esprit initial du PACEA comme « un outil contractuel visant à rendre lisible et à mettre en cohérence les différentes solutions mobilisées dans le parcours du jeune qui donnent chair au Droit à l’accompagnement ». « Le PACEA doit être la porte d’entrée de tout accompagnement pour qu’il puisse pleinement traduire l’ambition sociétale pour l’insertion des jeunes », conclut l’UNML.

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