« Redevenir acteur de sa carrière et pas juste spectateur »

- Lors du dernier congrès du SNDGCT, en novembre à Arras, les DG ont pu participer à un parcours « Management & RH ». Comment est née cette idée ?

En Aquitaine, en janvier 2019, nous avions organisé une journée sur le thème « Demain 2020 ». L'objectif était de réfléchir à nos carrières professionnelles, un an avant les municipales – qui, encore plus que d'habitude, constituent un moment de mouvement dans les carrières avec le risque de décharge de fonction. En tant que syndicat et organisation professionnelle, il nous est paru évident d'apporter à nos adhérents une réflexion pour mieux prendre conscience de son environnement professionnel et donner des outils pour prendre en main sa carrière, que ce soit dans une mobilité subie ou choisie. Aider à redevenir acteur, et pas seulement spectateur !

- De quoi était constitué ce parcours ?

Dans chacun des quatre ateliers, nous avons fait intervenir des experts ou des professionnels. Avec le premier, il fallait partir de soi : se motiver, se projeter, se connaitre... Le deuxième portait sur la manière dont on se met en position d'être recruté. Ensuite, nous avons exploré les manières pour se faire connaître : utiliser les réseaux sociaux, créer sa marque personnelle... Et le dernier volet consistait à savoir rester mobilisé.

- Vous avez animé plusieurs de ces ateliers. Qu'en retenez-vous ?

L'idée qu'il n'est jamais trop tard ! Mais que ça ne peut venir que de soi ! Dans le système de la territoriale, si vous ne prenez pas votre carrière en main, personne ne le fera à votre place... On est vraiment acteur mais, pour être acteur, il faut maitriser certains paramètres.

- Ce parcours aura-t-il une suite ?

L'initiative du SNDGCT trouve son écho bien au-delà de la cinquantaine de personnes présente aux ateliers. Depuis le congrès, nous avons eu des sollicitations de départements ou de régions souhaitant nos supports mais aussi en savoir plus. Il existe une préoccupation de plus en plus forte sur ces sujets, nous sommes donc en train de renforcer une action qui existait déjà.

Propos recueillis par Julie Desbiolles