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Quel est le projet dont vous êtes le plus fier ?

Je crois que ma plus grande fierté, c’est d’avoir maintenu une gestion budgétaire rigoureuse tout en poursuivant nos projets. À Cholet, nous avons su concilier ambition et responsabilité. Alors que les compétences transférées à l’intercommunalité augmentaient, nous avons créé une taxe foncière intercommunale tout en réduisant, dans le même temps, les taux communaux. Résultat : les Choletais ne paient pas davantage, et nous avons pu préserver notre équilibre financier. C’est une vraie satisfaction, d’autant que nous avons traversé des périodes difficiles, notamment avec la fermeture du site Michelin, sans jamais perdre en attractivité ni en dynamisme.

Et à l’inverse, quel projet vous laisse un goût d’inachevé ?

Je pense à la rénovation de la salle des fêtes. C’était un projet auquel je tenais beaucoup, mais nous avons dû y renoncer pour des raisons budgétaires. En parallèle, nous avons lancé la construction d’une nouvelle cuisine centrale pour les écoles, un investissement passé de 6 à 10 millions d’euros à cause de nouvelles normes — notamment l’obligation de passer des récipients plastiques à l’inox. Ce surcoût a absorbé nos marges de manœuvre, et il a fallu faire un choix. Les Choletais l’ont compris, mais c’est un projet que j’aurais aimé mener à terme.

Quels sont vos projets à venir ?

Nous lançons un grand chantier : la construction d’un palais des sports, pour un investissement de 60 millions d’euros. Les travaux débuteront à la fin du premier semestre 2026. Il s’agit d’un projet intercommunal ambitieux, au service de notre équipe de basket qui évolue désormais au plus haut niveau européen. Ce sera un équipement structurant, capable d’accueillir de grands événements tout en soutenant la vitalité sportive locale. Sur le plan de la santé, nous poursuivons notre plan d’action pour maintenir notre zone d’action complémentaire (ZAC) et continuer à attirer des médecins généralistes et spécialistes. L’accès aux soins reste une priorité pour les habitants, et nous devons absolument rester mobilisés pour que chaque famille qui s’installe à Cholet trouve un médecin traitant. C’est un enjeu d’attractivité autant qu’un impératif de cohésion sociale.