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Les communes de montagne veulent pouvoir conserver leurs compétences « eau » et « assainissement »

Danièle Licata
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Le taux d’occupation pour l’ensemble des types d’hébergements en station à atteint 83 %

Alors que le transfert des compétences « eau et assainissement » aux communautés de communes devra être opéré obligatoirement au plus tard le 1er janvier 2026, l’Association Nationale des Elus de la Montagne (ANEM) demande que ce transfert devienne facultatif.

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« De nombreuses communes de montagne souhaitent conserver la maîtrise des compétences eau et assainissement, qu’elles gèrent en proximité, à la satisfaction des usagers » explique l’ANEM qui considère que d’imposer de façon systématique et arbitraire un transfert de compétences aux intercommunalités représente trois risques majeurs :
•    Eloigner le service des usagers domestiques et professionnels, dont certains ont une activité très dépendante comme c’est le cas pour l’agriculture qui est un socle de l’économie montagnarde.
•    Augmenter le prix du service de l’eau : les équipes municipales ont souvent le souci de réduire au maximum les frais de fonctionnement afin de proposer à leurs concitoyens un tarif abordable pour ce bien de première nécessité.
•    Réduire la connaissance des réseaux d’eau et la prise en compte des enjeux spécifiques de l’eau dans les territoires de montagne, où les terrains sont accidentés et l’habitat dispersé.
Pour l’ANEM, la décision de conserver ou non les compétences « eau » et « assainissement » doit ainsi rester du ressort des élus locaux du territoire en fonction de leurs moyens de gestion et d’expertise mais aussi de leur connaissance des impacts concrets à court et à long termes de l’approvisionnement et de la qualité de la ressource en eau.
 

Danièle Licata
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