Châteauroux Métropole récupère l'eau pour faire face aux sécheresses

Julie Desbiolles
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Châteauroux Métropole récupère l'eau pour faire face aux sécheresses

Depuis plusieurs années, l'installation de récupérateurs d'eau permet à la ville d'économiser 200 000 litres d'eau par an pour l’arrosage municipal. L’agglo en a acquis 1680 que chaque commune a revendu aux administrés volontaires pour arroser leurs jardins.

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Soucieuse d'économiser l'eau, la communauté d’agglomération de Châteauroux (Indre) s'est dotée en 2021 d'un nouvel outil : des récupérateurs d'eau de pluie pour ses habitants. Elle en a ainsi acquis 1680 de 510 ou 1300 litres, que chacune des communes a revendu aux administrés qui le souhaitaient. Au total, ce sont 1200 mètres cubes d'eau que les habitants pourront stocker pour arroser leurs jardins. 

Un coût de 200 000 € HT
L'opération a coûté un peu plus de 200 000 € HT, la moitié prise en charge par l'Agence de l'eau Loire-Bretagne et 20% par l’agglomération. Le reste à charge pour ses 14 communes a été en partie compensé par un prix d'achat aux particuliers de 27 € pour le petit récupérateur et 86 € pour le grand. 
Un questionnaire devrait prochainement préciser la quantité d'eau économisée par les habitants, mais « globalement, ceux qui ont un récupérateur ont pu continuer à arroser leur potager durant les restrictions d'eau », constate Laurent Sauzet, acheteur à la direction Espaces verts de Châteauroux Métropole.

Une stratégie ancienne
Cette stratégie prolonge celle entamée depuis plusieurs années par les services municipaux de Châteauroux, qui ont installé des récupérateurs d'eau et des cuves sur tout le territoire. Un peu plus de 200 000 litres d'eau sont ainsi stockés pour l'arrosage municipal, et chaque aménagement est l'occasion d'augmenter ce volume. 
« Notre but est qu'il y ait des réserves d'eau un peu partout : pour nous, les espaces verts, mais aussi pour arroser les potagers des écoles par exemple », détaille Laurent Sauzet. 

Réserves d'eau suffisantes durant l’été 2022
En combinant ces réserves à des techniques comme le paillage ou le fait de planter des espèces locales et moins gourmandes en eau, la ville espère, à terme, ne plus utiliser d'eau courante pour ses espaces verts. Si l'objectif n'est pas encore atteint, il est en bonne voie : pendant l'été 2022, grâce à une limitation en amont du nombre de massifs plantés, les réserves d'eau ont été suffisantes pour arroser durant les périodes de restriction.

Julie Desbiolles
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