La feuille de route de la nouvelle présidente du Cerema

Doté de compétences pluridisciplinaires, le Cerema intervient auprès des services de l’État, des collectivités locales et des entreprises pour les accompagner dans leurs projets. Réuni début décembre, son conseil d’administration a élu sa nouvelle présidente, Marie-Claude Jarrot, qui succède à Pierre Jarlier, ancien maire de Saint-Flour et président de Saint-Flour Communauté. Maire de Montceau-les-Mines depuis 2014, Marie-Claude Jarrot est présidente de l'association des maires de Saône et Loire et représentante de l'AMF auprès de la Coordination des employeurs territoriaux. Dans son propos introductif, elle s’est présentée comme « une militante de territoire ». Très impliquée sur la question des friches industrielles, Marie-Claude Jarrot estime qu’« être élue d’un territoire en mutation post-industrielle et en reconstruction, cela nous oblige ».

Adaptation au changement climatique

Son élection intervient à un moment clé du Cerema. Son projet de transformation et de modernisation sera effectivement mis en œuvre à compter du 1er janvier 2021. Ce plan de transformation vise à mettre en place une nouvelle organisation, plus rationnelle et efficiente, en phase avec les réalités et les besoins des territoires. Pour accompagner les acteurs locaux dans les transitions écologique et énergétique, le Cerema a décidé de faire de l’adaptation au changement climatique sa priorité. Sa nouvelle organisation et son nouveau positionnement doivent lui permettre de proposer des solutions plus adaptées. « Il faut que nos territoires puissent agir avec efficience, plus encore dans un contexte troublé. Le Cerema sera à leur côté », a déclaré sa présidente.

Le projet stratégique du Cerema (2021-2024) doit aboutir fin 2020 et son contrat d’objectif et de performance (COP) devrait être adopté au premier trimestre 2021. Leur objectif : « démontrer l’utilité concrète de l’établissement » pour améliorer le quotidien des Français (résilience des territoires face aux risques notamment climatiques, cadre de vie plus agréable et plus sain, gain économique global par la mutualisation et la diffusion des connaissances, etc.).

« Un trait-d’union neutre et de confiance »

Ils permettront également de positionner le Cerema comme un « trait-d’union neutre et de confiance » entre l’Etat, les collectivités, les partenaires du réseau scientifique et technique, les grands groupes privés, les start-ups, etc. Enfin, ils démontreront la capacité du Cerema à innover par le recours à la recherche mais également la transformation numérique de son offre. Le projet stratégique et le COP seront d’ailleurs premiers grands votes de Marie-Claude Jarrot qui a « la conviction que le Cerema saura être un acteur majeur pour nos territoires ».

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