« Nous sommes en ordre de marche sur la PSC »
Rencontre avec le nouveau DGS du centre interdépartemental de gestion (CIG) de la petite couronne de la région Ile-de-France qui compte 342 collectivités affiliées pour 150 000 agents
Vous êtes DGS du CIG petite couronne depuis six mois. Quelles sont vos priorités ?
Alors que la direction générale du CIG a été entièrement recomposée, nous allons décliner le projet de mandat du président du CIG et structurer le projet d’établissement pour les quatre prochaines années. Parmi nos principales orientations stratégiques figure le renforcement du lien avec les collectivités affiliées sur tout le territoire. Le CIG petite couronne compte 342 collectivités affiliées représentant 150 000 agents. Dans ce contexte, nous envisageons l’implantation d’antennes Nous allons aussi donner une plus grande priorité à nos partenaires institutionnels sans oublier les organisations syndicales. Le chantier « innovation » va, par ailleurs, nous permettre d’adapter nos outils et modes d’intervention aux besoins de nos affiliés. Enfin, une bonne gestion et un processus de modernisation permanent nous paraissent garants de la réussite de notre projet.
Quels sont aujourd’hui vos principaux chantiers RH ?
Nous allons nous attaquer en matière de santé et prévention à la mise en oeuvre du décret sur la fusion des instances médicales d’autant que son application est rétroactive au 1er février 2022. Le contrat d’assurance statutaire, qui concerne 150 collectivités, a été renouvelé pour cinq ans et nous sommes en ordre de marche sur le dossier de la protection sociale complémentaire. Concernant les concours, nous allons accélérer la dématérialisation, notamment aux niveaux des inscriptions et des corrections. Notre rencontre annuelle Emploi-RH, organisée le 19 mai à Pantin, traitera de l’attractivité de la fonction publique territoriale. En outre, nous allons créer dans les prochains mois une nouvelle mission pour le calcul de l’allocation de retour à l’emploi. Sont également au programme la dématérialisation des organismes paritaires et de la promotion interne ainsi que la mise en place du référent laïcité.
Comment préparez-vous les élections professionnelles du 8 décembre 2022 ?
Le changement important, par rapport aux élections précédentes de 2014 et 2018, est le recours au vote électronique. L’utilisation excessive de papier et le contexte sanitaire ont poussé à cette généralisation. Nous nous sommes préparés très en amont et avons rencontré à plusieurs reprises les organisations syndicales en 2021. Notre cahier des charges est défini et le prestataire retenu.
Y-a-t-il des craintes sur le vote électronique ?
En effet, il introduit de nouvelles inquiétudes relatives à la sécurité informatique. Le CIG a donc tout mis en oeuvre pour protéger les données personnelles et le système informatique. Quelque 120 000 agents-électeurs seront concernés au niveau du CIG petite couronne. L’enjeu majeur de ces élections demeure le taux de participation, qui ne cesse de baisser.