Sport-santé, un levier de qualité de vie au travail

Emmanuelle Quémard
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Sport-santé, un levier de qualité de vie au travail

La pratique d’une activité physique ou sportive dans le cadre professionnel constitue une opportunité pour les collectivités désireuses de repenser le rapport de leurs agents au travail.

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Intitulée « Le sport-santé, une opportunité pour repenser le rapport au travail », la 27ème étude de l’Observatoire MNT publiée en juillet dernier a été réalisée en partenariat avec l’Inet et l’AATF (Association des administrateurs territoriaux de France). Elle s’appuie sur 43 entretiens conduits auprès d’élus locaux, de dirigeants et agents territoriaux, d’experts issus des domaines sportif, médical et mutualiste et de personnalités qualifiées représentant le ministère des Sports, le monde de l’entreprise et les syndicats. 

Bénéfices directs et indirects 
Selon l’Observatoire MNT, la période actuelle représente une fenêtre de tir idéale pour engager une démarche sport-santé. En effet, alors que la crise sanitaire a démontré les risques de la sédentarité sur la santé, de nombreuses études scientifiques et plusieurs programmes institutionnels soulignent l’importance des activités physiques dans les enjeux de santé au travail. 
L’étude répertorie ainsi les bénéfices directs et indirects que la sphère territoriale peut retirer d’un dispositif sport-santé : bien-être au travail des agents, prévention des risques professionnels, cohésion des équipes, lutte contre l’absentéisme, renforcement de l’efficacité de l’action publique, attractivité de la marque employeur... 

Recommandations aux employeurs
Si le sport au travail est d’abord conçu comme un facteur de prévention pour l’ensemble du personnel, l’Observatoire MNT recommande aux employeurs « d’adapter les activités physiques en ciblant les publics » (agents exerçant des métiers à forte pénibilité ou souffrant de maladies chroniques). De plus, l’étude passe en revue les multiples formes du dispositif : accès pour les agents aux équipements sportifs, organisation de cours collectifs, financement de la pratique physique par la collectivité… 
En outre, certaines recommandations sont formulées à l’intention des employeurs : recueillir le consentement des agents, mobiliser l’ensemble de la hiérarchie sur les projets ou encore mettre en place une communication interne dédiée aux programmes sport-santé.

Emmanuelle Quémard
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