Sécurité et prévention de la délinquance : les élus s’unissent pour se faire entendre

« Avec 25 000 policiers municipaux, nous participons activement au continuum de sécurité. Les communes et intercommunalités sont la troisième force de sécurité intérieure et pourtant nous ne sommes toujours pas entendus. Pourtant, dans un contexte de renforcement du plan Vigipirate, nos policiers municipaux sont mobilisés devant les écoles, les collèges et les lycées » alerte Jean-Paul Jeandon, Président de la Commission Sécurité et Prévention de la délinquance à l’AMF. Le ton est donné.

« L’État ne peut plus se priver de notre proximité » rétorque Sarah Misslin, membre du bureau du Forum français pour la sécurité urbaine (FFSU) ». Frédérique Macarez, maire de Saint-Quentin et vice-présidente de Villes de France enfonce le clou : nous sommes les yeux, les oreilles mais également la bouche de nos populations. « Et lors des émeutes, nous avons été en première ligne » complète David Marti, maire du Creusot, président de la Communauté Urbaine Creusot Montceau et co-président de la commission          « Sécurité et prévention » de France urbaine.

Force de propositions pour plus de sécurité

Impunité des mineurs, amélioration du dialogue entre la police municipal et la population, manque de moyens et sous-évaluation du Fonds ministériel de prévention de la délinquance, difficultés de recrutement des policiers municipaux et manque de formation, protection de la jeunesse, partage des informations et notamment des fichiers « S »…. Les propositions des maires sont nombreuses et les élus sont bien décidés à travailler plus concrètement et plus efficacement avec l’État. 
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