Eurométropole de Strasbourg : un baromètre mesure le climat social
Un questionnaire détaillé permet de recueillir l’avis de chaque agent sur le fonctionnement interne de l’organisation et son ressenti au travail.
Ne pas attendre la poussée de fièvre pour prendre la température ! Afin d’établir un diagnostic précis de la qualité de vie de l’ensemble de ses collaborateurs et détecter les signes avant-coureurs d’éventuels risques sociaux ou psychosociaux, la ville et l’Eurométropole de Strasbourg ont décidé de « prendre le pouls » de leur organisation. Ainsi a-t-il été lancé, fin 2021, le premier baromètre social de la collectivité mutualisée, questionnaire détaillé permettant de « recueillir l’avis de chacun sur le fonctionnement interne de l’organisation et son ressenti au travail », indique la DRH, Marianne Moller. Certes, l’Eurométropole n’est pas la première collectivité à se lancer dans une telle dynamique. Mais le projet souhaité par la nouvelle mandature arrive – il est vrai – à point nommé, alors que l’univers territorial connaît une métamorphose sans précédent, « percuté tout à la fois par la nouvelle loi de Transformation de la fonction publique, par de nouveaux modes de travail induits par la crise sanitaire et par une exigence croissante de qualité de vie au travail », constate la DRH.
7000 agents questionnés
Conduites avec le cabinet PRAGMA Management, les 70 questions du baromètre abordent tous les sujets de la satisfaction de chacun dans son travail jusqu’à sa perception de l’avenir en passant par le fonctionnement de l’équipe et de sa hiérarchie. Mais il s’attache aussi à photographier certains contextes singuliers, comme ceux liés à l’évolution des locaux pour quelques services. Élaboré avec l’appui d’un collectif d’agents opérationnels et la participation des organisations syndicales, le document a été diffusé auprès des 7000 agents permanents de la collectivité entre le 15 novembre et le 15 décembre (mail et courrier postal). « Les retours, espérés nombreux et représentatifs donneront lieu à l’élaboration d’un plan d’action, lequel sera rythmé et évalué par deux nouvelles vagues de mesure, d’ores et déjà fixées à fin 2023 et 2025 », promet Marianne Moller.